Quinquennat
Les réactions politiques<br>
RPR
Michèle Alliot-Marie û Présidente du RPR
"Jacques Chirac a écouté les Français. Le quinquennat pourra être mis en £uvre de la façon dont ils le souhaitent, sans modifier l'architecture générale de nos institutions (à) Comme en même temps, c'est une période calme, c'est un moment où ce débat peut s'ouvrir et se conduire enfin à son terme".
Patrick Devedjian û Porte-parole du RPR
"Dans cette affaire, tout le monde a changé d'avis. La gauche : en 1973, elle a voté contre la réforme Pompidou. Valéry Giscard d'Estaing n'a pas donné suite au projet de Georges Pompidou et a enterré le quinquennat. (à) François Mitterrand l'avait proposé dans les 110 propositions en 1981".
UDF
Valéry Giscard d'Estaing û Ancien Président de la République
"J'en suis heureux parce que c'est une réforme de modernité et après tout, c'est presque tout ce qu'il y a à dire sur elle (à) Lorsque le 10 mai dernier, j'ai relancé ce débat qui était en sommeil, certains ont pensé que c'était une initiative un peu sacrilège. Moins d'un mois plus tard, avec le soutien du Président de la République et le soutien du Premier ministre, cette réforme va aboutir".
François Bayrou û Président de l'UDF
"On ne va pas pouvoir éviter que le débat ait lieu et c'est heureux. Bien sûr, il y aura des amendements, et c'est heureux. Pour ma par, je souhaite, avec tout le respect que je dois au Président de la République, que des amendements il y en ait, que le Parlement s'exprime et les citoyens aussi".
Philippe Douste-Blazy û Président du groupe UDF à l'Assemblée
"Le Premier ministre et le Président de la République sont d'accord. C'est le premier référendum de cohabitation".
Jean Arthuis û Président de l'UDF au Sénat
"Le groupe de l'Union centriste apporte son total soutien à l'initiative annoncée par le Président de la République. Les sénateurs du groupe saluent sa volonté de moderniser nos institutions et partagent sa détermination à renforcer la démocratie locale".
DL
Alain Madelin û Président de DL
"Le quinquennat ouvre le débat mais il n'élude pas la question de la réforme de nos institutions qui se trouvera au c£ur de la prochaine échéance électorale (à) J'ai toujours été partisan du quinquennat, je me réjouis qu'on l'engage enfin".
RPF
Charles Pasqua û Président du RPF
"Je n'ai pas été convaincu. J'ai d'ailleurs trouvé que le Président de la République n'était pas convaincant, probablement parce que lui-même n'est pas tout à fait persuadé du bien-fondé de cette réforme".
Philippe de Villiers û Vice-Président du RPF
"On court après la mode, après l'air du temps, les médias (à) Si le quinquennat est adopté, nous serons en campagne électorale permanente (à) Jacques Chirac, c'est un septennat pour rien".
FN
Bruno Gollnisch û Délégué général du FN
"Le FN appelle tous les Français à voter non à cette tromperie et non à cette abdication".
PS
François Hollande û Premier secrétaire du PS
"C'est vrai que nous avons une certaine antériorité sur ce sujet, que nous l'avions souhaité depuis de longues années, c'est vrai que Jacques Chirac y était réticent, mais le principal est que cela se fasse vite (à) Donc quand Jacques Chirac change d'avis et va sur la position qui nous paraît la meilleure, il n'y a pas de raison de penser qu'il fait fausse route".
Michel Charasse û Sénateur PS du Puy-de-Dôme
"Le référendum n'est pas encore gagné (à) Les risques de déséquilibre qui peuvent résulter de cette mini-réforme, qui n'est pas si petite que cela, sont trop grands pour ne pas prévoir d'ores et déjà et simultanément des contre-feux".
Paul Quilès û Député du Tarn et ancien ministre
"La ralliement de Jacques Chirac au quinquennat n'est pas une réponse suffisante aux insatisfactions des Français face aux dysfonctionnements de nos institutions".
PCF
Robert Hue û Secrétaire national du PCF
"Le quinquennat sec n'est pas acceptable (à) Les Français qui voulaient une réduction du mandat présidentiel, pour faire entendre plus souvent leur voix et empêcher toute présidentialisation, se sentent quelque peu frustrés (à) Je m'opposerai à cette réforme si les communistes sont consultés".
MDC
Georges Sarre û Président délégué du MDC
"Les Français devraient être consultés sur une réforme complète".
LCR
Alain Krivine û Porte-parole de la LCR
"Septennat ou quinquennat, nous ne plébiscitons pas la présidentialisme".
Les Verts
Jean-Luc Bennhamias û Secrétaire national des Verts
"Si on fait un référendum sur le quinquennat (à) posons aussi deux questions simples aux Français, sur le cumul des mandats et la proportionnelle".
Michèle Alliot-Marie û Présidente du RPR
"Jacques Chirac a écouté les Français. Le quinquennat pourra être mis en £uvre de la façon dont ils le souhaitent, sans modifier l'architecture générale de nos institutions (à) Comme en même temps, c'est une période calme, c'est un moment où ce débat peut s'ouvrir et se conduire enfin à son terme".
Patrick Devedjian û Porte-parole du RPR
"Dans cette affaire, tout le monde a changé d'avis. La gauche : en 1973, elle a voté contre la réforme Pompidou. Valéry Giscard d'Estaing n'a pas donné suite au projet de Georges Pompidou et a enterré le quinquennat. (à) François Mitterrand l'avait proposé dans les 110 propositions en 1981".
UDF
Valéry Giscard d'Estaing û Ancien Président de la République
"J'en suis heureux parce que c'est une réforme de modernité et après tout, c'est presque tout ce qu'il y a à dire sur elle (à) Lorsque le 10 mai dernier, j'ai relancé ce débat qui était en sommeil, certains ont pensé que c'était une initiative un peu sacrilège. Moins d'un mois plus tard, avec le soutien du Président de la République et le soutien du Premier ministre, cette réforme va aboutir".
François Bayrou û Président de l'UDF
"On ne va pas pouvoir éviter que le débat ait lieu et c'est heureux. Bien sûr, il y aura des amendements, et c'est heureux. Pour ma par, je souhaite, avec tout le respect que je dois au Président de la République, que des amendements il y en ait, que le Parlement s'exprime et les citoyens aussi".
Philippe Douste-Blazy û Président du groupe UDF à l'Assemblée
"Le Premier ministre et le Président de la République sont d'accord. C'est le premier référendum de cohabitation".
Jean Arthuis û Président de l'UDF au Sénat
"Le groupe de l'Union centriste apporte son total soutien à l'initiative annoncée par le Président de la République. Les sénateurs du groupe saluent sa volonté de moderniser nos institutions et partagent sa détermination à renforcer la démocratie locale".
DL
Alain Madelin û Président de DL
"Le quinquennat ouvre le débat mais il n'élude pas la question de la réforme de nos institutions qui se trouvera au c£ur de la prochaine échéance électorale (à) J'ai toujours été partisan du quinquennat, je me réjouis qu'on l'engage enfin".
RPF
Charles Pasqua û Président du RPF
"Je n'ai pas été convaincu. J'ai d'ailleurs trouvé que le Président de la République n'était pas convaincant, probablement parce que lui-même n'est pas tout à fait persuadé du bien-fondé de cette réforme".
Philippe de Villiers û Vice-Président du RPF
"On court après la mode, après l'air du temps, les médias (à) Si le quinquennat est adopté, nous serons en campagne électorale permanente (à) Jacques Chirac, c'est un septennat pour rien".
FN
Bruno Gollnisch û Délégué général du FN
"Le FN appelle tous les Français à voter non à cette tromperie et non à cette abdication".
PS
François Hollande û Premier secrétaire du PS
"C'est vrai que nous avons une certaine antériorité sur ce sujet, que nous l'avions souhaité depuis de longues années, c'est vrai que Jacques Chirac y était réticent, mais le principal est que cela se fasse vite (à) Donc quand Jacques Chirac change d'avis et va sur la position qui nous paraît la meilleure, il n'y a pas de raison de penser qu'il fait fausse route".
Michel Charasse û Sénateur PS du Puy-de-Dôme
"Le référendum n'est pas encore gagné (à) Les risques de déséquilibre qui peuvent résulter de cette mini-réforme, qui n'est pas si petite que cela, sont trop grands pour ne pas prévoir d'ores et déjà et simultanément des contre-feux".
Paul Quilès û Député du Tarn et ancien ministre
"La ralliement de Jacques Chirac au quinquennat n'est pas une réponse suffisante aux insatisfactions des Français face aux dysfonctionnements de nos institutions".
PCF
Robert Hue û Secrétaire national du PCF
"Le quinquennat sec n'est pas acceptable (à) Les Français qui voulaient une réduction du mandat présidentiel, pour faire entendre plus souvent leur voix et empêcher toute présidentialisation, se sentent quelque peu frustrés (à) Je m'opposerai à cette réforme si les communistes sont consultés".
MDC
Georges Sarre û Président délégué du MDC
"Les Français devraient être consultés sur une réforme complète".
LCR
Alain Krivine û Porte-parole de la LCR
"Septennat ou quinquennat, nous ne plébiscitons pas la présidentialisme".
Les Verts
Jean-Luc Bennhamias û Secrétaire national des Verts
"Si on fait un référendum sur le quinquennat (à) posons aussi deux questions simples aux Français, sur le cumul des mandats et la proportionnelle".
par Clarisse Vernhes
Article publié le 06/06/2000