Union africaine
Sahara occidental: <br> l'éternel sujet qui fâche
Le dossier du Sahara occidental, sans être le sujet central des débats, est une fois de plus à l'ordre du jour du sommet de l'OUA.
Sans cesse repoussé, le référendum sur l'autodétermination du Sahara occidental (ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc il y a 25 ans) a fait une nouvelle fois l'objet de discussions ces dernières semaines. Les représentants de Rabat et du Front Polisario se sont retrouvés à Londres fin juin, sous l'égide de l'ONU pour tenter de régler un différend dont le dénouement semble de plus en plus improbable.
Créé en 1973, le Front Polisario se bat depuis pour l'indépendance de ce territoire de 260 000 km¬, passé de facto sous domination marocaine en 1975. Un cessez-le-feu, conclu en 1991, devait ouvrir la porte à un vote des sahraouis appelés à choisir s'ils restaient ou non marocains. Mais le scrutin n'a cessé d'être reporté, en raison d'un désaccord total des protagonistes sur l'identification du corps électoral.
Face à ce qui apparaît bien comme une impasse, le Conseil de sécurité des Nations Unies a proposé récemment aux deux parties d'étudier une "troisième voie" qui pourrait consister en une large autonomie du territoire au sein du Maroc. Offre pour l'instant exclue par le Polisario et sur laquelle Rabat ne s'est pas encore prononcée officiellement. Mais le roi du Maroc Mohamed VI a indiqué récemment que le problème clé de cette affaire était l'Algérie, principal soutien du mouvement indépendantiste et pays avec lequel ses relations sont encore loin d'être au beau fixe.
Pour ce dernier sommet du millénaire, le dossier Sahraoui reste en tous cas une épine dans le pied de l'OUA, puisque le Maroc ne participe toujours pas aux réunions de l'organisation, depuis l'octroi en 1984 d'un siège à la République Sahraouie Démocratique (RASD).
Créé en 1973, le Front Polisario se bat depuis pour l'indépendance de ce territoire de 260 000 km¬, passé de facto sous domination marocaine en 1975. Un cessez-le-feu, conclu en 1991, devait ouvrir la porte à un vote des sahraouis appelés à choisir s'ils restaient ou non marocains. Mais le scrutin n'a cessé d'être reporté, en raison d'un désaccord total des protagonistes sur l'identification du corps électoral.
Face à ce qui apparaît bien comme une impasse, le Conseil de sécurité des Nations Unies a proposé récemment aux deux parties d'étudier une "troisième voie" qui pourrait consister en une large autonomie du territoire au sein du Maroc. Offre pour l'instant exclue par le Polisario et sur laquelle Rabat ne s'est pas encore prononcée officiellement. Mais le roi du Maroc Mohamed VI a indiqué récemment que le problème clé de cette affaire était l'Algérie, principal soutien du mouvement indépendantiste et pays avec lequel ses relations sont encore loin d'être au beau fixe.
Pour ce dernier sommet du millénaire, le dossier Sahraoui reste en tous cas une épine dans le pied de l'OUA, puisque le Maroc ne participe toujours pas aux réunions de l'organisation, depuis l'octroi en 1984 d'un siège à la République Sahraouie Démocratique (RASD).
par Christophe Champin
Article publié le 12/07/2000