Proche-Orient
Israël salue Léah Rabin, «combattante de la paix»
La veuve de l'ancien Premier ministre Yitzhak Rabin a été enterrée mercredi 15 novembre 2000 à Jérusalem, après que des milliers d'Israéliens se furent recueillis devant sa dépouille.
C'est dans le carré des «Grands de la Nation» du cimetière militaire du mont Herzl à Jérusalem que Léah Rabin a été inhumée, ce mercredi après-midi, à côté de la tombe de son mari,. Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées pour rendre un dernier hommage à la veuve de l'ancien Premier ministre, décédée dimanche d'un cancer du poumon, à l'âge de 72 ans.
Parmi les personnalités présentes, le chef du gouvernement Ehoud Barak, l'épouse du président américain Hillary Clinton, l'émissaire américain au Proche-Orient Denis Ross, l'ancien ministre français Simone Veil, et le ministre russe des Affaires étrangères Igor Ivanov. Yasser Arafat, qui avait partagé avec Yitzhak Rabin le prix Nobel de la paix pour les accords d'Oslo en 1993, n'avait pas émis le v£u d'assister à la cérémonie en raison des violences entre Palestiniens et Israéliens. Ehoud Barak s'était de toute façon opposé à la venue du dirigeant palestinien. Arafat a toutefois salué, mardi, la mémoire de Léah Rabin : «J'adresse toutes mes condoléances à sa famille(à). Elle était l'une des personnes qui faisaient le plus pour l'avancement du processus de paix».
Des fleurs et des bougies
Dans la matinée, à Tel Aviv, c'est un hommage populaire qui avait été rendu à celle que les Israéliens surnommaient la «combattante de la paix», en référence au rôle important qu'elle avait joué en faveur de la paix au Proche-Orient, aux côtés de son mari assassiné par un extrémiste juif. Femme de caractère, elle avait tout au long de sa vie épaulé son époux par ses conseils et son énergie.
Des milliers de personnes s'étaient rassemblées sur la place Yitzhak Rabin, où l'assassinat avait eu lieu il y a cinq ans, défilant devant le cercueil enveloppé dans le drapeau bleu et blanc d'Israël, et sur lequel avait été disposé un bouquet de roses rouges. En présence de la famille Rabin, et sous la surveillance de nombreux agents de la sécurité, elles ont déposé, en silence, des fleurs et des bougies à la mémoire de celle dont la mort a ému tous les Israéliens.
Parmi les personnalités présentes, le chef du gouvernement Ehoud Barak, l'épouse du président américain Hillary Clinton, l'émissaire américain au Proche-Orient Denis Ross, l'ancien ministre français Simone Veil, et le ministre russe des Affaires étrangères Igor Ivanov. Yasser Arafat, qui avait partagé avec Yitzhak Rabin le prix Nobel de la paix pour les accords d'Oslo en 1993, n'avait pas émis le v£u d'assister à la cérémonie en raison des violences entre Palestiniens et Israéliens. Ehoud Barak s'était de toute façon opposé à la venue du dirigeant palestinien. Arafat a toutefois salué, mardi, la mémoire de Léah Rabin : «J'adresse toutes mes condoléances à sa famille(à). Elle était l'une des personnes qui faisaient le plus pour l'avancement du processus de paix».
Des fleurs et des bougies
Dans la matinée, à Tel Aviv, c'est un hommage populaire qui avait été rendu à celle que les Israéliens surnommaient la «combattante de la paix», en référence au rôle important qu'elle avait joué en faveur de la paix au Proche-Orient, aux côtés de son mari assassiné par un extrémiste juif. Femme de caractère, elle avait tout au long de sa vie épaulé son époux par ses conseils et son énergie.
Des milliers de personnes s'étaient rassemblées sur la place Yitzhak Rabin, où l'assassinat avait eu lieu il y a cinq ans, défilant devant le cercueil enveloppé dans le drapeau bleu et blanc d'Israël, et sur lequel avait été disposé un bouquet de roses rouges. En présence de la famille Rabin, et sous la surveillance de nombreux agents de la sécurité, elles ont déposé, en silence, des fleurs et des bougies à la mémoire de celle dont la mort a ému tous les Israéliens.
par Philippe Quillerier-Lesieur
Article publié le 14/11/2000
