OGM
Création d'un centre d'informations sur la biosécurité
La conférence internationale de l'ONU sur les Organismes génétiquement modifiés (OGM) s'est achevée le 15 décembre à Montpellier, dans le Sud de la France par l'annonce d'une phase pilote de mise en place d'un «centre d'échanges d'informations de biosécurité». Une création qui ne s'est pas faite sans mal.
Il aura fallu cinq jours aux 500 délégués de plus de 130 pays pour arriver à se mettre d'accord sur la création d'un centre d'informations sur la biodiversité. Ce centre disposera d'un site Internet accessible gratuitement et comprendra des données à caractère législatif, administratif et scientifique mais aussi la liste des OGM acceptés ou refusés par les pays. Les Etats-Unis, précédemment hostiles à la création d'un tel centre ont finalement donné leur accord «pour participer à son financement» a déclaré Philémon Yunji Yang, président du comité intergouvernemental sur le protocole de Cathagène.
Au terme de cette première conférence, les pays présents ont également décidé le «renforcement des capacités» des signataires du protocole de Carthagène qui permet à chaque pays d'accepter ou de refuser l'importation d'OGM. En fait, il s'agit là d'aider les pays signataires et particulièrement ceux en voie de développement, à mettre en place leur propre législation afin de réglementer les OGM et à bénéficier des données scientifiques disponibles dans le monde.
Prochaine conférence en 2001 à Montréal
Les décisions prises à Montpellier ne revêtiront un caractère contraignant qu'après la ratification du protocole de Carthagène par au moins cinquante pays. A ce jour, seuls la Bulgarie et Trinidad et Tobago ont procédé à sa ratification espérée pour 2002 par les Nations unies.
Une petite note discordante s'est révélée sur les modalités de la phase pilote de la mise en place du centre d'échanges d'informations sur la biosécurité entre le groupe de Miami et l'Union européenne. Pour les uns, «cette phase pilote ne devrait être effective qu'après la ratification du protocole» alors que les autres demandent à ce que ces informations soient «accessibles dès le mois prochain». Mais ces pays sont tout de même parvenu à se mettre enfin d'accord.
Lors de son discours de clôture, Philémon Yunji Yang a qualifié de «totale réussite» la conférence car «tous les sujets y ont été traités». La prochaine conférence de l'ONU sur les OGM est prévue en octobre 2001, à Montréal, là même où l'Union européenne et les pays du groupe de Miami s'étaient affrontés fin janvier 2000 à propos de la signature du protocole de Carthagène.
Au terme de cette première conférence, les pays présents ont également décidé le «renforcement des capacités» des signataires du protocole de Carthagène qui permet à chaque pays d'accepter ou de refuser l'importation d'OGM. En fait, il s'agit là d'aider les pays signataires et particulièrement ceux en voie de développement, à mettre en place leur propre législation afin de réglementer les OGM et à bénéficier des données scientifiques disponibles dans le monde.
Prochaine conférence en 2001 à Montréal
Les décisions prises à Montpellier ne revêtiront un caractère contraignant qu'après la ratification du protocole de Carthagène par au moins cinquante pays. A ce jour, seuls la Bulgarie et Trinidad et Tobago ont procédé à sa ratification espérée pour 2002 par les Nations unies.
Une petite note discordante s'est révélée sur les modalités de la phase pilote de la mise en place du centre d'échanges d'informations sur la biosécurité entre le groupe de Miami et l'Union européenne. Pour les uns, «cette phase pilote ne devrait être effective qu'après la ratification du protocole» alors que les autres demandent à ce que ces informations soient «accessibles dès le mois prochain». Mais ces pays sont tout de même parvenu à se mettre enfin d'accord.
Lors de son discours de clôture, Philémon Yunji Yang a qualifié de «totale réussite» la conférence car «tous les sujets y ont été traités». La prochaine conférence de l'ONU sur les OGM est prévue en octobre 2001, à Montréal, là même où l'Union européenne et les pays du groupe de Miami s'étaient affrontés fin janvier 2000 à propos de la signature du protocole de Carthagène.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 18/12/2000