Irak
L'avertissement de Bush et de Blair
George W. Bush et Tony Blair ont, semble-t-il, trouvé le moyen de rendre les sanctions contre l'Irak plus efficaces et ont réitéré vendredi à Camp David leurs avertissements contre Saddam Hussein au moment où la Norvège, qui préside le comité de sanctions de l'ONU contre l'Irak, dépose au Conseil de sécurité une proposition visant à lever les sanctions affectant la population irakienne.
Les deux dirigeants ont donc pris le chemin de la fermeté après l'incident de jeudi qui a opposé des appareils alliés à la DCA irakienne dans la zone d'exclusion aérienne située dans le nord de l'Irak. Selon l'armée américaine, des batteries de défense aériennes avaient ouvert le feu sur des avions alliés qui effectuaient une patrouille de «routine» dans cette zone.
Le porte-parole militaire avait alors confirmé les tirs de la DCA mais il avait également affirmé que les «avions américaines et britanniques, venant de Turquie, avaient violé l'espace aérien irakien avant de prendre la fuite vers leur base sous les tirs de la DCA irakienne».
Le régime de Bagdad refuse de reconnaître les deux zones d'exclusion aérienne imposées depuis le guerre du Golfe de 1991, pour protéger au Nord, la minorité kurde et au Sud les populations chiites. Depuis décembre 1998, l'Irak s'oppose aux patrouilles américano-britanniques au-dessus de ces zones et les accrochages sont fréquents.
Des mesures de rétorsions après les bombardements
A camp David, lors de leur première rencontre, le président américain et le Premier ministre britannique se sont accordés sur de nombreux sujets et notamment sur la fermeté à adopter vis-à-vis de l'Irak. Lors d'un point presse, George W. Bush et Tony Blair se sont efforcés, tout d'abord, de souligner l'étroitesse des relations entre leurs deux pays. Pour Tony Blair, les deux pays partagent des valeurs, des intérêts et une relation historique qui «se renforceront dans les années à venir». «Je peux vous assurer qu'à chaque fois que l'un d'entre nous sera dans le pétrin, il trouvera un ami à l'autre bout du fil» a assuré George W. Bush. Mais ils ont surtout réaffirmé leur volonté de continuer à contrer Saddam Hussein et d'améliorer les sanctions qui pèsent sur l'Irak.
«Nous allons travailler ensemble afin de trouver le moyen de les rendre plus efficaces» a déclaré George W. Bush avant d'ajouter qu'il était important pour les alliés de «construire un consensus dans la région». Les deux dirigeants ont également renouvelé leurs avertissements au président irakien en précisant qu'ils prendraient des mesures si ce dernier venait à se doter d'armes de destruction massive ou à menacer ses voisins. «Saddam Hussein ne doit pas croire que les modifications d'un régime de sanctions qui ne fonctionne pas sont une sorte de signal qui l'autorise à franchir une ligne ou à tester notre volonté, car nous sommes absolument déterminés à faire de cette partie du monde un endroit paisible en le contrôlant» ont-ils tenu a réaffirmé.
Le porte-parole militaire avait alors confirmé les tirs de la DCA mais il avait également affirmé que les «avions américaines et britanniques, venant de Turquie, avaient violé l'espace aérien irakien avant de prendre la fuite vers leur base sous les tirs de la DCA irakienne».
Le régime de Bagdad refuse de reconnaître les deux zones d'exclusion aérienne imposées depuis le guerre du Golfe de 1991, pour protéger au Nord, la minorité kurde et au Sud les populations chiites. Depuis décembre 1998, l'Irak s'oppose aux patrouilles américano-britanniques au-dessus de ces zones et les accrochages sont fréquents.
Des mesures de rétorsions après les bombardements
A camp David, lors de leur première rencontre, le président américain et le Premier ministre britannique se sont accordés sur de nombreux sujets et notamment sur la fermeté à adopter vis-à-vis de l'Irak. Lors d'un point presse, George W. Bush et Tony Blair se sont efforcés, tout d'abord, de souligner l'étroitesse des relations entre leurs deux pays. Pour Tony Blair, les deux pays partagent des valeurs, des intérêts et une relation historique qui «se renforceront dans les années à venir». «Je peux vous assurer qu'à chaque fois que l'un d'entre nous sera dans le pétrin, il trouvera un ami à l'autre bout du fil» a assuré George W. Bush. Mais ils ont surtout réaffirmé leur volonté de continuer à contrer Saddam Hussein et d'améliorer les sanctions qui pèsent sur l'Irak.
«Nous allons travailler ensemble afin de trouver le moyen de les rendre plus efficaces» a déclaré George W. Bush avant d'ajouter qu'il était important pour les alliés de «construire un consensus dans la région». Les deux dirigeants ont également renouvelé leurs avertissements au président irakien en précisant qu'ils prendraient des mesures si ce dernier venait à se doter d'armes de destruction massive ou à menacer ses voisins. «Saddam Hussein ne doit pas croire que les modifications d'un régime de sanctions qui ne fonctionne pas sont une sorte de signal qui l'autorise à franchir une ligne ou à tester notre volonté, car nous sommes absolument déterminés à faire de cette partie du monde un endroit paisible en le contrôlant» ont-ils tenu a réaffirmé.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 24/02/2001