Fespaco 2001
Fespaco, suite et fin
Au 17e Fespaco, on visionne les derniers films en compétition, y compris certains retardataires, enfin arrivés.
Tandis que les dernières interviews et les ultimes prises de contact se calaient au bord de la piscine de l'Indépendance, le congrès de la Fepaci (Fédération panafricaine des cinéastes) a bien eu lieu hier et avant-hier, sans qu'il soit possible de comprendre quelles solutions ont été retenues pour redynamiser une organisation en veilleuse depuis deux ans (très précisément depuis que le Burkinabè Gaston Kaborè a quitté le secrétariat général, vacant depuis).
A quelques heures de la remise des prix, la liste des films en compétition se précise. Alors que les bobines de Sois mon amie, dernier long-métrage du Tunisien Nacer Ktari, ont été retrouvées in extremis (envoyées par la valise diplomatique tunisienne, elles attendait tout bonnement, quelque part dans l'ambassade, que quelqu'un veuille bien venir les chercher), deux autres films sont restés bloqués à Paris. Il s'agit de Dar es Salam, du Tchadien Issa Coelo et Djib, du Béninois Jean Odoutan. Les réalisateurs, qui avaient souhaité apporter eux mêmes leurs bobines, ont été victimes du manque de place sur Air Afrique, et leurs films n'ont pu être vus au Fespaco. Quant à Ainsi meurent les anges, du Sénégalais Moussa Sene Absa, il n'a pu être projeté (malgré la présence de son réalisateur à Ouaga) puisque son mixage n'est pas encore terminé.
Vidéo contre pellicule classique
C'est, enfin, pour une raison plus «politique» que le Ghanéen Rituals of Fire n'est pas lui non plus en compétition. Après avoir assuré au festival que ce film vidéo serait kinescopé (c'est-à-dire passerait du format vidéo au format pellicule), les producteurs se sont désisté faute de budget idoine. Les organisateurs du Fespaco qui, à juste titre, n'acceptent en compétition officielle que les longs métrages argentiques (pellicule classique), se sont donc vus dans l'obligation de retirer leur film de la compétition. Comme l'explique le délégué général du festival, Baba Hama: «Ce problème de format se posera très bientôt avec la généralisation du digital. Mais ce n'est pas à la prochaine édition que nous allons trancher».
A quelques heures de la remise des prix, la liste des films en compétition se précise. Alors que les bobines de Sois mon amie, dernier long-métrage du Tunisien Nacer Ktari, ont été retrouvées in extremis (envoyées par la valise diplomatique tunisienne, elles attendait tout bonnement, quelque part dans l'ambassade, que quelqu'un veuille bien venir les chercher), deux autres films sont restés bloqués à Paris. Il s'agit de Dar es Salam, du Tchadien Issa Coelo et Djib, du Béninois Jean Odoutan. Les réalisateurs, qui avaient souhaité apporter eux mêmes leurs bobines, ont été victimes du manque de place sur Air Afrique, et leurs films n'ont pu être vus au Fespaco. Quant à Ainsi meurent les anges, du Sénégalais Moussa Sene Absa, il n'a pu être projeté (malgré la présence de son réalisateur à Ouaga) puisque son mixage n'est pas encore terminé.
Vidéo contre pellicule classique
C'est, enfin, pour une raison plus «politique» que le Ghanéen Rituals of Fire n'est pas lui non plus en compétition. Après avoir assuré au festival que ce film vidéo serait kinescopé (c'est-à-dire passerait du format vidéo au format pellicule), les producteurs se sont désisté faute de budget idoine. Les organisateurs du Fespaco qui, à juste titre, n'acceptent en compétition officielle que les longs métrages argentiques (pellicule classique), se sont donc vus dans l'obligation de retirer leur film de la compétition. Comme l'explique le délégué général du festival, Baba Hama: «Ce problème de format se posera très bientôt avec la généralisation du digital. Mais ce n'est pas à la prochaine édition que nous allons trancher».
par Elisabeth Lequeret
Article publié le 02/03/2001
