Fièvre aphteuse
Le cheptel européen sous surveillance
La fièvre aphteuse continue de progresser en Grande-Bretagne. Une soixantaine de foyers ont maintenant été rencensés dans le pays. La surveillance et la protection restent maximales en Europe, et notamment en France.
Des soupçons mais pas de cas avérés, l'épizootie de fièvre aphteuse inquiète de plus en plus la France. Bernard Kouchner, le ministre français délégué à la Santé, indique dans les colonnes du Journal du Dimanche que «ce serait un véritable miracle si la maladie épargnait l'Hexagone». En revanche, Jean Glavany, le ministre de l'Agriculture s'est voulu rassurant mais reste prudent après la mise sous surveillance d'une ferme dans le département de la Loire : «Il n'y a ni suspicion, ni cas avéré en France et je croise les doigts pour espérer qu'il n'y en aura pas».
Les autorités sanitaires précisent qu'il n'y a pas d'inquiétude pour le moment mais que la situation peut évoluer d'un moment à l'autre. Un plan d'urgence pourra être mis en oeuvre dans l'heure qui suivra la confirmation éventuelle d'un cas de maladie sur le territoire. La surveillance et la protection restent donc maximales en France, après la découverte d'un premier cas suspect en Belgique. Suspect mais pour l'instant non avéré.
Suite à cette annonce, la France a suspendu toutes ses importations animales d'origine belge. Et mis en place un dispositif de contrôle par les douanes et la police avec les frontières de l'Allemagne et des Pays-Bas. Les marchés aux bestiaux pour toutes les espèces susceptibles d'être contaminées (bovins, ovins, porcins et caprins) seront également interdits dans l'Hexagone à partir de mardi. Autre mesure, l'arrêt immédiat des importations d'animaux vivants en provenance d'Irlande, qui viennent s'ajouter à l'embargo sur les exportations britanniques en cours depuis une semaine et au dispositif de désinfection des véhicules et des passagers mis en place aux terminaux de Calais et Dunkerque.
Renforcement des mesures de précaution
Il n'y a pas que la France à se donner les moyens, tout le reste de l'Europe se mobilise. On restreint le déplacement des animaux et des personnes pour ne pas disséminer l'épizootie. En Irlande, le traditionnel défilé de la Saint-Patrick est annulé même si les dernières analyses effectuées sur un troupeau suspect en Irlande du Nord sont rassurantes. En Belgique, le transport des animaux sensibles à la maladie (sauf abattoirs) est interdit, les courses de chevaux également. Même scénario en Espagne où les marchés, foires et expositions sont interdits. En Pologne, en Espagne, en Irlande et en Finlande, des dispositifs de désinfection ont été mis en place pour empêcher tout transport du virus sous les roues des voitures ou les semelles des piétons.
En Allemagne, il n'y a pas d'interdiction explicite des transports des bestiaux, mais il a été réclamé aux éleveurs de les réduire au maximum. La fermeture des marchés et foires décidée pour une semaine va être prolongée. Les autorités recommandent également aux touristes allemands de ne rapporter aucun produit alimentaire contenant de la viande ou du lait de leur voyage, en particulier s'ils sont allés en Grande-Bretagne, en Turquie, en Asie, en Afrique ou en Amérique latine.
Les autorités sanitaires précisent qu'il n'y a pas d'inquiétude pour le moment mais que la situation peut évoluer d'un moment à l'autre. Un plan d'urgence pourra être mis en oeuvre dans l'heure qui suivra la confirmation éventuelle d'un cas de maladie sur le territoire. La surveillance et la protection restent donc maximales en France, après la découverte d'un premier cas suspect en Belgique. Suspect mais pour l'instant non avéré.
Suite à cette annonce, la France a suspendu toutes ses importations animales d'origine belge. Et mis en place un dispositif de contrôle par les douanes et la police avec les frontières de l'Allemagne et des Pays-Bas. Les marchés aux bestiaux pour toutes les espèces susceptibles d'être contaminées (bovins, ovins, porcins et caprins) seront également interdits dans l'Hexagone à partir de mardi. Autre mesure, l'arrêt immédiat des importations d'animaux vivants en provenance d'Irlande, qui viennent s'ajouter à l'embargo sur les exportations britanniques en cours depuis une semaine et au dispositif de désinfection des véhicules et des passagers mis en place aux terminaux de Calais et Dunkerque.
Renforcement des mesures de précaution
Il n'y a pas que la France à se donner les moyens, tout le reste de l'Europe se mobilise. On restreint le déplacement des animaux et des personnes pour ne pas disséminer l'épizootie. En Irlande, le traditionnel défilé de la Saint-Patrick est annulé même si les dernières analyses effectuées sur un troupeau suspect en Irlande du Nord sont rassurantes. En Belgique, le transport des animaux sensibles à la maladie (sauf abattoirs) est interdit, les courses de chevaux également. Même scénario en Espagne où les marchés, foires et expositions sont interdits. En Pologne, en Espagne, en Irlande et en Finlande, des dispositifs de désinfection ont été mis en place pour empêcher tout transport du virus sous les roues des voitures ou les semelles des piétons.
En Allemagne, il n'y a pas d'interdiction explicite des transports des bestiaux, mais il a été réclamé aux éleveurs de les réduire au maximum. La fermeture des marchés et foires décidée pour une semaine va être prolongée. Les autorités recommandent également aux touristes allemands de ne rapporter aucun produit alimentaire contenant de la viande ou du lait de leur voyage, en particulier s'ils sont allés en Grande-Bretagne, en Turquie, en Asie, en Afrique ou en Amérique latine.
par Myriam Berber
Article publié le 04/03/2001