Travail
Vos témoignages, vos réactions
Ecoutez l'émission Gros plan consacrée au harcèlement moral et découvrez les réactions des internautes.
Autour de Georges Abou et de Clarisse Vernhes dans l'émission Gros Plan, Marie-France Hirigoyen (auteur de «Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien» et de «Malaise dans le travail. Harcèlement moral : démêler le vrai du faux») et Gérard Filoche, inspecteur du travail.
Ecouter l'émission (12/04/01, 20 minutes)
Les témoignages et les questions des internautes
"Je sors de deux longues années d'arrêt de travail, suite à du harcèlement moral. Malheureusement à l'époque je ne possédais pas le livre de Marie-France Hirigoyen qui m'aurait préservé de bien des ennuis! Il est grand temps que des lois naissent en France!!!"
Fabrice, France
"Enseignante, je suis victime de ce qui risque bien de prendre le chemin du harcèlement moral par mon inspectrice. Humiliation, "je ne mérite pas les 20000F que je coûte à la société, c'est une honte..." paroles prodiguées devant mes élèves (...) pendant trois semaines, j'ai vécu l'enfer. A me rendre en classe persuadée de ma nullité, à frémir si l'on frappait à ma porte, à ne plus savoir comment prévoir mon travail."
Valérie, France
"Est-il possible de protéger les travailleurs du caractère hostile de l'environnement du travail (je pense aux impératifs de productivité notamment)par des instruments juridiques appropriés alors qu'il me paraît très difficile de caractériser la malveillance en tant que telle (...) En effet si l'on se focalise trop sur la malveillance du harceleur, on a tendance à concentrer une éventuelle action en justice sur la personnalité des personnes en cause, et l'exemple américain est instructif à ce sujet. Certaines affaires de harcèlement transforment le procès du harceleur en véritable invasion et reconstruction de la vie privée de la victime autant que du harceleur, et porte ce que l'on considèrerait dans notre pays comme de véritables atteintes à leur vie privée; dans l'unique but de démontrer que le harceleur n'était pas si malveillant que le montrent ses actes, ou du moins que la victime avait elle même une personnalité telle qu'on ne peut que "comprendre" voire "excuser" le harceleur ! N'est-il pas plus sage de se concentrer sur une définition juridique (peut-être différente de la définition des psychologues) des faits constitutifs de harcèlement en dehors de l'état d'esprit du harceleur, afin d'éviter de telles dérives? Merci de vos émissions où pour une fois les idées circulent."
Karine, France
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Les témoignages et les questions des internautes
"Je sors de deux longues années d'arrêt de travail, suite à du harcèlement moral. Malheureusement à l'époque je ne possédais pas le livre de Marie-France Hirigoyen qui m'aurait préservé de bien des ennuis! Il est grand temps que des lois naissent en France!!!"
Fabrice, France
"Enseignante, je suis victime de ce qui risque bien de prendre le chemin du harcèlement moral par mon inspectrice. Humiliation, "je ne mérite pas les 20000F que je coûte à la société, c'est une honte..." paroles prodiguées devant mes élèves (...) pendant trois semaines, j'ai vécu l'enfer. A me rendre en classe persuadée de ma nullité, à frémir si l'on frappait à ma porte, à ne plus savoir comment prévoir mon travail."
Valérie, France
"Est-il possible de protéger les travailleurs du caractère hostile de l'environnement du travail (je pense aux impératifs de productivité notamment)par des instruments juridiques appropriés alors qu'il me paraît très difficile de caractériser la malveillance en tant que telle (...) En effet si l'on se focalise trop sur la malveillance du harceleur, on a tendance à concentrer une éventuelle action en justice sur la personnalité des personnes en cause, et l'exemple américain est instructif à ce sujet. Certaines affaires de harcèlement transforment le procès du harceleur en véritable invasion et reconstruction de la vie privée de la victime autant que du harceleur, et porte ce que l'on considèrerait dans notre pays comme de véritables atteintes à leur vie privée; dans l'unique but de démontrer que le harceleur n'était pas si malveillant que le montrent ses actes, ou du moins que la victime avait elle même une personnalité telle qu'on ne peut que "comprendre" voire "excuser" le harceleur ! N'est-il pas plus sage de se concentrer sur une définition juridique (peut-être différente de la définition des psychologues) des faits constitutifs de harcèlement en dehors de l'état d'esprit du harceleur, afin d'éviter de telles dérives? Merci de vos émissions où pour une fois les idées circulent."
Karine, France
Article publié le 11/04/2001