Peine de mort
Ira Einhorn extradé
L'ancien activiste américain a été placé dans un avion à destination des Etats-Unis, jeudi 19 juillet, après que la Cour européenne des droits de l'Homme eut donné son feu vert à une extradition.
C'est l'avocat d'Ira Einhorn, Dominique Tricaud, qui a annoncé la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg. «La Cour européenne ne demande pas la prolongation de la suspension de la procédure d'extradition. Mais elle demande au gouvernement français de recevoir des garanties du gouvernement américain. S'il ne bénéficie pas de garanties, Einhorn devra être restitué à la France». Cette décision confirme celle de Paris. Ayant reçu l'assurance que l'activiste américain ne serait en aucun cas condamné à mort, le Conseil d'Etat avait déjà donné son feu vert à son extradition, mais le gouvernement avait accepté d'attendre que la Cour européenne statue sur son dernier recours.
«Je suis innocent»
L'ancien gourou hippie, recherché par la justice américaine pour le meurtre de sa compagne Holly Maddux en 1977, pourra donc être transféré aux Etats-Unis, si Paris s'assure qu'il y bénéficiera d'un nouveau procès. Selon le défenseur d'Einhorn, la Cour a fixé au 10 août prochain la date limite d'obtention de ces garanties. Des policiers américains sont arrivés jeudi en France pour organiser son rapatriement. La justice de l'Etat de Pennsylvanie l'avait jugé par contumace en 1993 et l'avait condamné à la prison à perpétuité, alors qu'il était réfugié dans un village de l'ouest de la France depuis une quinzaine d'années.
Plus rien ne s'oppose donc à l'extradition d'Ira Einhorn. La juridiction du Conseil de l'Europe, qui avait demandé jeudi dernier à la France de surseoir à l'extradition de l'ancien activiste américain, estime en effet que son état de santé est désormais compatible avec son transfert. En apprenant le rejet de son ultime recours par le Conseil d'Etat, il s'était infligé une blessure à la gorge, qualifiée par ses avocats de «tentative de suicide». Quelques heures plus tard, alors qu'il était sur le point d'être mis dans l'avion pour les Etats-Unis, la Cour européenne lui donnait un sursis d'une semaine. «Je suis innocent, a déclaré Ira Einhorn peu après la décision de la Cour européenne. Je serai heureux de revenir aux Etats-Unis, si j'ai la garantie, par la Cour suprême de Pennsylvanie, d'avoir un nouveau procès».
«Je suis innocent»
L'ancien gourou hippie, recherché par la justice américaine pour le meurtre de sa compagne Holly Maddux en 1977, pourra donc être transféré aux Etats-Unis, si Paris s'assure qu'il y bénéficiera d'un nouveau procès. Selon le défenseur d'Einhorn, la Cour a fixé au 10 août prochain la date limite d'obtention de ces garanties. Des policiers américains sont arrivés jeudi en France pour organiser son rapatriement. La justice de l'Etat de Pennsylvanie l'avait jugé par contumace en 1993 et l'avait condamné à la prison à perpétuité, alors qu'il était réfugié dans un village de l'ouest de la France depuis une quinzaine d'années.
Plus rien ne s'oppose donc à l'extradition d'Ira Einhorn. La juridiction du Conseil de l'Europe, qui avait demandé jeudi dernier à la France de surseoir à l'extradition de l'ancien activiste américain, estime en effet que son état de santé est désormais compatible avec son transfert. En apprenant le rejet de son ultime recours par le Conseil d'Etat, il s'était infligé une blessure à la gorge, qualifiée par ses avocats de «tentative de suicide». Quelques heures plus tard, alors qu'il était sur le point d'être mis dans l'avion pour les Etats-Unis, la Cour européenne lui donnait un sursis d'une semaine. «Je suis innocent, a déclaré Ira Einhorn peu après la décision de la Cour européenne. Je serai heureux de revenir aux Etats-Unis, si j'ai la garantie, par la Cour suprême de Pennsylvanie, d'avoir un nouveau procès».
par Philippe Quillerier-Lesieur (avec AFP)
Article publié le 19/07/2001