Proche-Orient
Un ministre assassiné à Jérusalem
Rehavam Zeevi, le ministre israélien du Tourisme a été tué de trois balles dans la tête, ce mercredi matin à Jérusalem. Depuis Beyrouth, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a revendiqué l'assassinat. Tous les ministres israéliens ont été consignés à domicile jusqu'à nouvel ordre.
Cible d'un attentat ce mercredi matin dans un couloir de l'hôtel Hyatt Regency de Jérusalem-est où il réside habituellement lorsqu'il se trouve dans la Ville sainte, Rehavam Zeevi, ministre démissionnaire du Tourisme, est mort des suites de ses blessures à l'hôpital Hadassah Ein Kerem. Peu après cet acte, un état d'urgence a été décrété : tous les ministres du cabinet d'Ariel Sharon ont été consignés à domicile, jusqu'à nouvel ordre, le planning de la journée du Premier ministre israélien a été annulé, le cabinet de sécurité convoqué, et Shimon Peres, ministre des Affaires étrangères, a même sommé Yasser Arafat d'arrêter les activistes palestiniens au risque de voir «le feu tout ravager».
Quelques instants après l'attentat, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) -une formation de gauche radicale qui est également l'une des trois composantes de l'OLP du président palestinien et qui figure sur la liste noire des organisations terroristes publiées par les Etats-Unis- a revendiqué, dans un communiqué, la responsabilité de l'attentat. Le FPLP a expliqué que cet acte constituait «une réplique normales aux crimes contre les Palestiniens» en ajoutant que : «Les brigades du martyr Abou Ali Moustapha affirment avoir attaqué le terroriste sioniste partisan de l'idée du transfert, Rehavam Zeevi, pour venger» le dirigeant palestinien assassiné, en août dernier. Secrétaire général du FPLP, Abou Ali Moustapha a été tué dans une attaque de missiles israéliens dans son bureau de Ramallah, en Cisjordanie. A l'époque, la formation avait juré que son assassinat «ne resterait pas impuni».
Ultranationaliste et antiarabe
Lundi, pour manifester son hostilité aux mesures d'allègements décidées à l'égard de la population palestinienne des territoires de Cisjordanie et de Gaza, Rehavam Zeevi, avait présenté sa démission du gouvernement d'union nationale du Premier ministre Ariel Sharon qu'il avait rallié. Cette démission devait être effective à compter de ce mercredi après-midi.
Connu pour ses positions ultranationalistes et antiarabes, le ministre d'extrême droite était un partisan de la manière forte avec les Palestiniens et de leur transfert «volontaire» de Cisjordanie et de la bande de Gaza vers les pays arabes. En juillet dernier, il avait qualifié les ouvriers palestiniens travaillant illégalement en Israël de «poux» et de «cancer». «On devrait se débarrasser de ceux qui ne sont pas citoyens israéliens de la même façon qu'on se débarrasse des poux. Il faut arrêter ce cancer qui nous ronge de l'intérieur» avait-il dit à la radio. Général à la retraite, Rehavam Zeevi a servi dans l'armée israélienne depuis sa création en 1948 jusqu'en 1974.
Quelques instants après l'attentat, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) -une formation de gauche radicale qui est également l'une des trois composantes de l'OLP du président palestinien et qui figure sur la liste noire des organisations terroristes publiées par les Etats-Unis- a revendiqué, dans un communiqué, la responsabilité de l'attentat. Le FPLP a expliqué que cet acte constituait «une réplique normales aux crimes contre les Palestiniens» en ajoutant que : «Les brigades du martyr Abou Ali Moustapha affirment avoir attaqué le terroriste sioniste partisan de l'idée du transfert, Rehavam Zeevi, pour venger» le dirigeant palestinien assassiné, en août dernier. Secrétaire général du FPLP, Abou Ali Moustapha a été tué dans une attaque de missiles israéliens dans son bureau de Ramallah, en Cisjordanie. A l'époque, la formation avait juré que son assassinat «ne resterait pas impuni».
Ultranationaliste et antiarabe
Lundi, pour manifester son hostilité aux mesures d'allègements décidées à l'égard de la population palestinienne des territoires de Cisjordanie et de Gaza, Rehavam Zeevi, avait présenté sa démission du gouvernement d'union nationale du Premier ministre Ariel Sharon qu'il avait rallié. Cette démission devait être effective à compter de ce mercredi après-midi.
Connu pour ses positions ultranationalistes et antiarabes, le ministre d'extrême droite était un partisan de la manière forte avec les Palestiniens et de leur transfert «volontaire» de Cisjordanie et de la bande de Gaza vers les pays arabes. En juillet dernier, il avait qualifié les ouvriers palestiniens travaillant illégalement en Israël de «poux» et de «cancer». «On devrait se débarrasser de ceux qui ne sont pas citoyens israéliens de la même façon qu'on se débarrasse des poux. Il faut arrêter ce cancer qui nous ronge de l'intérieur» avait-il dit à la radio. Général à la retraite, Rehavam Zeevi a servi dans l'armée israélienne depuis sa création en 1948 jusqu'en 1974.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 17/10/2001