Football
La fête gâchée de France-Algérie
C'était un match très attendu et depuis longtemps. 39 ans exactement. Depuis l'indépendance algérienne en 1962, jamais les football des deux pays ne s'étaient rencontrés. Ce devait être le match de Zinédine Zidane, le meneur de jeu français d'origine algérienne, véritable trait d'union entre les deux nations. Ces retrouvailles entre deux pays et deux football intimement liés par l'histoire resteront dans les mémoires, mais pas pour les raisons que l'on attendait. La faute à quelques énergumènes excités.
Il reste environ un quart d'heure à jouer dans cette partie très symbolique quand un individu traverse la pelouse du stade de France en courant. Ce genre de comportement, qui se produit de temps à autre est habituellement isolé. Pas cette fois. Immédiatement ce sont dix prétendus agitant pour la plupart des écharpes et des drapeaux algériens. Rapidement, ils sont plusieurs dizaines et finalement plus d'une centaine, à venir danser la sarabande sur le terrain et devant les caméras de télévision. Heureusement, la bêtise l'emporte sur la méchanceté, puisque personne de sera blessé dans la cohue.
Les stadiers, pourtant plus nombreux qu'à l'accoutumé pour ce match placé sous haute surveillance en raison de l'actuel contexte international, sont rapidement débordés par le nombre. la sécurité des joueurs n'étant plus assurée, l'arbitre portugais de la rencontre n'a d'autre solution que de mettre un terme à la partie. Les appels au calme de Claude Simonet, le président de la fédération française de football et de Marie-George Buffet, la ministre de la jeunesse et des sports, n'y font rien.
Les joueurs dégoûtés
Les forces de l'ordre, déployées devant les deux virages, doivent essuyer quelques tirs de divers projectiles. Visées également, la tribune de presse et la tribune officielle ou se trouve le premier ministre, Lionel Jospin, ainsi que plusieurs membres de son gouvernement. A ce moment, les joueurs étaient rentrés depuis bien longtemps aux vestiaires. Déçus, dégoûtés même pour ce qui concerne les Algériens. Dégoûtés d'avoir été ainsi bafoués, privés d'une fête du football dont ils se faisaient une joie.
C'est qu'avant cet arrêt prématuré, la partie avait été agréable, avec du spectacle et une forte domination française. Notamment en première période avec 4 buts dont 3 marqués pour la France par Vincent Candela, Emmanuel Petit et Thierry Henry contre 1 pour l'Algérie sur un superbe coup francs d marseillais Djamel Belmadi juste avant la pause. En début de seconde période Robert Pirès porte le score à 4 à 1 pour les champions du monde et d'Europe. Mais ce n'est pas cela que l'on retiendra de cette triste soirée.
Les stadiers, pourtant plus nombreux qu'à l'accoutumé pour ce match placé sous haute surveillance en raison de l'actuel contexte international, sont rapidement débordés par le nombre. la sécurité des joueurs n'étant plus assurée, l'arbitre portugais de la rencontre n'a d'autre solution que de mettre un terme à la partie. Les appels au calme de Claude Simonet, le président de la fédération française de football et de Marie-George Buffet, la ministre de la jeunesse et des sports, n'y font rien.
Les joueurs dégoûtés
Les forces de l'ordre, déployées devant les deux virages, doivent essuyer quelques tirs de divers projectiles. Visées également, la tribune de presse et la tribune officielle ou se trouve le premier ministre, Lionel Jospin, ainsi que plusieurs membres de son gouvernement. A ce moment, les joueurs étaient rentrés depuis bien longtemps aux vestiaires. Déçus, dégoûtés même pour ce qui concerne les Algériens. Dégoûtés d'avoir été ainsi bafoués, privés d'une fête du football dont ils se faisaient une joie.
C'est qu'avant cet arrêt prématuré, la partie avait été agréable, avec du spectacle et une forte domination française. Notamment en première période avec 4 buts dont 3 marqués pour la France par Vincent Candela, Emmanuel Petit et Thierry Henry contre 1 pour l'Algérie sur un superbe coup francs d marseillais Djamel Belmadi juste avant la pause. En début de seconde période Robert Pirès porte le score à 4 à 1 pour les champions du monde et d'Europe. Mais ce n'est pas cela que l'on retiendra de cette triste soirée.
Article publié le 07/10/2001