Proche-Orient
Sharon contre-attaque
L'armée israélienne poursuit sans relâche ses opérations de représailles. Au moins neuf Palestiniens ont été tués et un bâtiment proche des bureaux de Yasser Arafat a été visé par un hélicoptère. Par ailleurs, jeudi dans la matinée, la police palestinienne a arrêté trois hommes, soupçonnés d'avoir participé à l'assassinat du ministre israélien du Tourisme. Leur arrestation constituait un préalable à la libre circulation de Yasser Arafat, toujours bloqué à Ramallah par l’armée israélienne.
C'est à l'aube jeudi matin que les trois hommes ont été arrêtés. Les trois hommes sont présentés par l'autorité palestinienne comme les assassins présumés du ministre israélien du Tourisme. Selon le FPLP, qui avait revendiqué l’assassinat du ministre Rehavam Zeevi abattu le 17 octobre dernier, cette triple arrestation s’est produite dans la ville autonome de Naplouse. Dans un communiqué transmis à l'AFP, le Front Populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), affirme que cette arrestation constitue «un nouvel acte de soumission à Sharon qui dicte à l'Autorité palestinienne ce qu'il faut faire contre notre peuple» Ils ont été appréhendés en compagnie d'un troisième homme, le chef de la branche militaire du FPLP, Ahmed Ghalmi. Israël a aussitôt fait preuve de scepticisme et réclamé des «preuves» de leur arrestation.
A plusieurs reprises, le chef du gouvernement israélien avait affirmé que Yasser Arafat ne quitterait pas Ramallah (où il est de fait assigné à résidence depuis le 3 décembre dernier) tant que les assassins du ministre du Tourisme ne seraient pas arrêtés. En guise de geste, les services de renseignement palestiniens avaient arrêté le chef du FPLP, Ahmad Saadat, le 15 janvier dernier à Ramallah mais le Premier ministre avait maintenu son ton de fermeté, exigeant d’autres arrestations.
S’adapter à la guerilla palestinienne
Sur le terrain, la situation a empiré en quelques jours. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée israélienne a procédé à plusieurs incursions à Rafah, dans la bande de Gaza. Des soldats ont fait exploser le bâtiment des systèmes de transmission de la radio-télévision palestinienne à Gaza. Des hélicoptères ont aussi bombardé des installations des services de sécurité palestiniens ainsi qu’un des bâtiments proche des bureaux de Yasser Arafat à Ramallah.
Israël a choisi d’intensifier ses opérations de représailles. Car pour la première fois, l’invulnérabilité de son armée a été mise en cause, à la suite de cuisants revers subis lors d’attaques palestiniennes. Le gouvernement a multiplié les réunions de sécurité en vue de trouver la parade.
L’Autorité palestinienne accuse l’Etat hébreu d’avoir lancé «une guerre totale» visant à la détruire et réclame l’intervention de la communauté internationale. Elle demande le soutien des Etats-Unis. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit quant à lui procéder dans la soirée de jeudi à des consultations à huis clos sur le Proche-Orient.
De son côté, Raanan Gissin, porte-parole d’Ariel Sharon affirme que l’armée israélienne «opérera là où on ne l’attend pas, tout en continuant à être prête à faire face à une guerre de type classique». En clair, il s’agit pour Tsahal de s’adapter à la «guérilla» palestinienne à laquelle elle est confrontée.
A plusieurs reprises, le chef du gouvernement israélien avait affirmé que Yasser Arafat ne quitterait pas Ramallah (où il est de fait assigné à résidence depuis le 3 décembre dernier) tant que les assassins du ministre du Tourisme ne seraient pas arrêtés. En guise de geste, les services de renseignement palestiniens avaient arrêté le chef du FPLP, Ahmad Saadat, le 15 janvier dernier à Ramallah mais le Premier ministre avait maintenu son ton de fermeté, exigeant d’autres arrestations.
S’adapter à la guerilla palestinienne
Sur le terrain, la situation a empiré en quelques jours. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée israélienne a procédé à plusieurs incursions à Rafah, dans la bande de Gaza. Des soldats ont fait exploser le bâtiment des systèmes de transmission de la radio-télévision palestinienne à Gaza. Des hélicoptères ont aussi bombardé des installations des services de sécurité palestiniens ainsi qu’un des bâtiments proche des bureaux de Yasser Arafat à Ramallah.
Israël a choisi d’intensifier ses opérations de représailles. Car pour la première fois, l’invulnérabilité de son armée a été mise en cause, à la suite de cuisants revers subis lors d’attaques palestiniennes. Le gouvernement a multiplié les réunions de sécurité en vue de trouver la parade.
L’Autorité palestinienne accuse l’Etat hébreu d’avoir lancé «une guerre totale» visant à la détruire et réclame l’intervention de la communauté internationale. Elle demande le soutien des Etats-Unis. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit quant à lui procéder dans la soirée de jeudi à des consultations à huis clos sur le Proche-Orient.
De son côté, Raanan Gissin, porte-parole d’Ariel Sharon affirme que l’armée israélienne «opérera là où on ne l’attend pas, tout en continuant à être prête à faire face à une guerre de type classique». En clair, il s’agit pour Tsahal de s’adapter à la «guérilla» palestinienne à laquelle elle est confrontée.
par Sylvie Berruet
Article publié le 21/02/2002