Pakistan
La mort du journaliste Daniel Pearl
Le journaliste américain Daniel Pearl a été assassiné par ses ravisseurs au Pakistan. Un mois après son enlèvement, une cassette-vidéo confirme que le correspondant du Wall Street Journal a été décapité.
Le journaliste américain du Wall Street a été enlevé le 23 janvier dernier par des groupes islamistes au Pakistan, à Karachi. C'est là que Daniel Pearl, 38 ans, journaliste américain travaillant pour le Wall Street Journal enquêtait sur les liens entre certains mouvements islamistes du Pakistan et les réseaux d'Al Qaïda.
Ce jour là, Daniel Pearl a rendez-vous avec Mubarak Ali Shah Gilani, chef du groupe Tanzeemul-fuqra. En chemin, le journaliste est enlevé. Quatre jours plus tard, un groupe jusqu'à présent inconnu, le mouvement national pour la restauration du Rakistan revendique son enlèvement par courrier électronique. Les e-mails sont accompagnés de photos de notre confrère, une arme braquée sur la tempe.
L’enquête a piétiné
Accusant Daniel Pearl d'être un agent américain à la solde des services secrets américains puis israéliens, le mouvement exige la libération des prisonniers de Guantanamo, la libération d'un des ex-ministres Taliban, ou encore le départ de tous les journalistes américains du Pakistan. Le mouvement fixe un ultimatum au 1er février.
Soutenue par le FBI, la police pakistanaise remonte rapidement la piste des responsables d'abord grâce aux e-mails, ensuite grâce aux auteurs des e-mails qui les conduisent sur le piste du Cheikh Omar, un islamiste de 29 ans qui aurait commandité le rapt. Lorsque la police l'arrête enfin, on croit l'issue toute proche pour Daniel Pearl.
La police parle d'une question de jours. Mais c'est à ce moment là que l'enquête va piétiner, notamment pour localiser le lieu de détention de Daniel Pearl. Jusqu'à l'annonce de sa mort par les autorités américaines.
Pour en savoir plus :
Le site web du Wall Street Journal (en anglais) http://online.wsj.com/public/us
RFI exprime sa condamnation après l’assassinat de Daniel Pearl. Radio France Internationale transmet son affection à sa femme, Marianne, à sa famille et sa solidarité à la rédaction du Wall Street Journal dans l’épreuve qu’ils traversent.
Ce jour là, Daniel Pearl a rendez-vous avec Mubarak Ali Shah Gilani, chef du groupe Tanzeemul-fuqra. En chemin, le journaliste est enlevé. Quatre jours plus tard, un groupe jusqu'à présent inconnu, le mouvement national pour la restauration du Rakistan revendique son enlèvement par courrier électronique. Les e-mails sont accompagnés de photos de notre confrère, une arme braquée sur la tempe.
L’enquête a piétiné
Accusant Daniel Pearl d'être un agent américain à la solde des services secrets américains puis israéliens, le mouvement exige la libération des prisonniers de Guantanamo, la libération d'un des ex-ministres Taliban, ou encore le départ de tous les journalistes américains du Pakistan. Le mouvement fixe un ultimatum au 1er février.
Soutenue par le FBI, la police pakistanaise remonte rapidement la piste des responsables d'abord grâce aux e-mails, ensuite grâce aux auteurs des e-mails qui les conduisent sur le piste du Cheikh Omar, un islamiste de 29 ans qui aurait commandité le rapt. Lorsque la police l'arrête enfin, on croit l'issue toute proche pour Daniel Pearl.
La police parle d'une question de jours. Mais c'est à ce moment là que l'enquête va piétiner, notamment pour localiser le lieu de détention de Daniel Pearl. Jusqu'à l'annonce de sa mort par les autorités américaines.
Pour en savoir plus :
Le site web du Wall Street Journal (en anglais) http://online.wsj.com/public/us
RFI exprime sa condamnation après l’assassinat de Daniel Pearl. Radio France Internationale transmet son affection à sa femme, Marianne, à sa famille et sa solidarité à la rédaction du Wall Street Journal dans l’épreuve qu’ils traversent.
par Valérie Rohart
Article publié le 22/02/2002
