Proche-Orient
Double attentat suicide à <br>Tel-Aviv
Les deux explosions successives mercredi soir dans un quartier populaire de la ville marquent le retour des attaques suicides en Israël. De telles méthodes n’avaient plus été utilisées depuis l’offensive militaire «voie ferme» lancée il y a un mois par Jérusalem en Cisjordanie. Cinq personnes, dont les deux kamikazes, sont mortes lors de ce double attentat, lorsque deux bombes cachées dans des sacs ont explosé à quelques secondes d’intervalle.
Deux bombes, dissimulées dans des sacs renfermant des clous et du métal, ont explosé mercredi soir à Tel-Aviv, dans une rue très passante et très populaire du quartier de l’ancienne gare routière. Un attentat suicide qui vient sérieusement démentir les propos tenus quelques heures plus tôt par le président américain. Evoquant la réunion du quartette Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU qui s’était terminée la veille, George Bush avait parlé de «progrès» vers un arrangement entre Israël et les Palestiniens. Force est de constater que les mouvements islamistes radicaux ne l’entendent pas de la même oreille. Cette opération kamikaze est la première depuis l’offensive militaire lancée par l’armée israélienne les 18 et 19 juin derniers en Cisjordanie et la réoccupation de sept des huit grandes villes du territoire. Si l’on en croit les revendications d’un correspondant anonyme, elle serait l’œuvre du Jihad islamique, mouvement radical palestinien qui prône la libération des «terres saintes» et la mise en place d’une république islamiste.
L’Autorité palestinienne, quant à elle, a fermement condamné ce nouvel acte de violence par la voix d’Ahmad Abdelrahmane, le secrétaire général du gouvernement qui a reconnu que «cela n’aidera en rien le peuple palestinien». Malgré ces propos, les autorités israéliennes ont renouvelé leurs accusations contre l’Autorité palestinienne qui à leurs yeux «encourage» les organisations terroristes. Avi Pazner, le porte parole du gouvernement israélien, n’a pas manqué de relever la coïncidence entre cette attaque et la réunion du quartette. Pour lui, il n’y a pas de doute possible, «les activistes palestiniens ont choisi ce moment précis pour lancer une série d’attentats meurtriers».
Israël en état d'alerte jeudi
Mardi, c’est un bus transportant des colons qui avait été l’objet d’une embuscade dans le nord de la Cisjordanie. Huit Israéliens étaient morts dans cette attaque revendiquée là aussi par le Jihad islamique mais finalement attribuée au Hamas, le Mouvement de la résistance islamique, radicalement opposé au processus de paix. Deux attentats anti-israéliens en 24 heures, cela montre l’incapacité des autorités à lutter contre les infiltrations de kamikazes, alors que la réoccupation par l’armée de la Cisjordanie, le mois dernier, était en principe destinée à les en empêcher. Alors, à Tel-Aviv, policiers et militaires multiplient les patrouilles et les arrestations. Un dirigeant du Jihad islamique et un autre du Fatah, le mouvement de Yasser Arafat, président de l’Autorité palestinienne, ont été appréhendés par Tsahal.
L’attentat de mercredi soir est intervenu le jour anniversaire de la destruction du premier et du second Temple de Jérusalem, traditionnellement consacré au souvenir des malheurs qui se sont abattus sur le peuple juif. Et ces récents actes de violence qui ont fait au total 13 morts, mettent fin à «l’illusion d’accalmie apportée par l’opération voie ferme en Cisjordanie» reconnaît le journal indépendant Haaretz. Avant de déplorer «l’impuissance du gouvernement à faire face au terrorisme palestinien, malgré les bombardements aériens et la mise sous couvre-feu d’une population de quelque 800 000 personnes».
Ces attaques anéantissent aussi tout espoir de reprise de dialogue entre Palestiniens et Israéliens. L’allègement de la répression militaire en Cisjordanie, envisagée par les autorités israéliennes, n’est plus d’actualité. «Tout a été gelé», a annoncé en substance le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer dans un communiqué qui met l’accent sur les «efforts» d’Israël, contrecarrés par le terrorisme palestinien, tenu responsable des «souffrances de la population».
Deux bombes, dissimulées dans des sacs renfermant des clous et du métal, ont explosé mercredi soir à Tel-Aviv, dans une rue très passante et très populaire du quartier de l’ancienne gare routière. Un attentat suicide qui vient sérieusement démentir les propos tenus quelques heures plus tôt par le président américain. Evoquant la réunion du quartette Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU qui s’était terminée la veille, George Bush avait parlé de «progrès» vers un arrangement entre Israël et les Palestiniens. Force est de constater que les mouvements islamistes radicaux ne l’entendent pas de la même oreille. Cette opération kamikaze est la première depuis l’offensive militaire lancée par l’armée israélienne les 18 et 19 juin derniers en Cisjordanie et la réoccupation de sept des huit grandes villes du territoire. Si l’on en croit les revendications d’un correspondant anonyme, elle serait l’œuvre du Jihad islamique, mouvement radical palestinien qui prône la libération des «terres saintes» et la mise en place d’une république islamiste.
L’Autorité palestinienne, quant à elle, a fermement condamné ce nouvel acte de violence par la voix d’Ahmad Abdelrahmane, le secrétaire général du gouvernement qui a reconnu que «cela n’aidera en rien le peuple palestinien». Malgré ces propos, les autorités israéliennes ont renouvelé leurs accusations contre l’Autorité palestinienne qui à leurs yeux «encourage» les organisations terroristes. Avi Pazner, le porte parole du gouvernement israélien, n’a pas manqué de relever la coïncidence entre cette attaque et la réunion du quartette. Pour lui, il n’y a pas de doute possible, «les activistes palestiniens ont choisi ce moment précis pour lancer une série d’attentats meurtriers».
Israël en état d'alerte jeudi
Mardi, c’est un bus transportant des colons qui avait été l’objet d’une embuscade dans le nord de la Cisjordanie. Huit Israéliens étaient morts dans cette attaque revendiquée là aussi par le Jihad islamique mais finalement attribuée au Hamas, le Mouvement de la résistance islamique, radicalement opposé au processus de paix. Deux attentats anti-israéliens en 24 heures, cela montre l’incapacité des autorités à lutter contre les infiltrations de kamikazes, alors que la réoccupation par l’armée de la Cisjordanie, le mois dernier, était en principe destinée à les en empêcher. Alors, à Tel-Aviv, policiers et militaires multiplient les patrouilles et les arrestations. Un dirigeant du Jihad islamique et un autre du Fatah, le mouvement de Yasser Arafat, président de l’Autorité palestinienne, ont été appréhendés par Tsahal.
L’attentat de mercredi soir est intervenu le jour anniversaire de la destruction du premier et du second Temple de Jérusalem, traditionnellement consacré au souvenir des malheurs qui se sont abattus sur le peuple juif. Et ces récents actes de violence qui ont fait au total 13 morts, mettent fin à «l’illusion d’accalmie apportée par l’opération voie ferme en Cisjordanie» reconnaît le journal indépendant Haaretz. Avant de déplorer «l’impuissance du gouvernement à faire face au terrorisme palestinien, malgré les bombardements aériens et la mise sous couvre-feu d’une population de quelque 800 000 personnes».
Ces attaques anéantissent aussi tout espoir de reprise de dialogue entre Palestiniens et Israéliens. L’allègement de la répression militaire en Cisjordanie, envisagée par les autorités israéliennes, n’est plus d’actualité. «Tout a été gelé», a annoncé en substance le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer dans un communiqué qui met l’accent sur les «efforts» d’Israël, contrecarrés par le terrorisme palestinien, tenu responsable des «souffrances de la population».
L’Autorité palestinienne, quant à elle, a fermement condamné ce nouvel acte de violence par la voix d’Ahmad Abdelrahmane, le secrétaire général du gouvernement qui a reconnu que «cela n’aidera en rien le peuple palestinien». Malgré ces propos, les autorités israéliennes ont renouvelé leurs accusations contre l’Autorité palestinienne qui à leurs yeux «encourage» les organisations terroristes. Avi Pazner, le porte parole du gouvernement israélien, n’a pas manqué de relever la coïncidence entre cette attaque et la réunion du quartette. Pour lui, il n’y a pas de doute possible, «les activistes palestiniens ont choisi ce moment précis pour lancer une série d’attentats meurtriers».
Israël en état d'alerte jeudi
Mardi, c’est un bus transportant des colons qui avait été l’objet d’une embuscade dans le nord de la Cisjordanie. Huit Israéliens étaient morts dans cette attaque revendiquée là aussi par le Jihad islamique mais finalement attribuée au Hamas, le Mouvement de la résistance islamique, radicalement opposé au processus de paix. Deux attentats anti-israéliens en 24 heures, cela montre l’incapacité des autorités à lutter contre les infiltrations de kamikazes, alors que la réoccupation par l’armée de la Cisjordanie, le mois dernier, était en principe destinée à les en empêcher. Alors, à Tel-Aviv, policiers et militaires multiplient les patrouilles et les arrestations. Un dirigeant du Jihad islamique et un autre du Fatah, le mouvement de Yasser Arafat, président de l’Autorité palestinienne, ont été appréhendés par Tsahal.
L’attentat de mercredi soir est intervenu le jour anniversaire de la destruction du premier et du second Temple de Jérusalem, traditionnellement consacré au souvenir des malheurs qui se sont abattus sur le peuple juif. Et ces récents actes de violence qui ont fait au total 13 morts, mettent fin à «l’illusion d’accalmie apportée par l’opération voie ferme en Cisjordanie» reconnaît le journal indépendant Haaretz. Avant de déplorer «l’impuissance du gouvernement à faire face au terrorisme palestinien, malgré les bombardements aériens et la mise sous couvre-feu d’une population de quelque 800 000 personnes».
Ces attaques anéantissent aussi tout espoir de reprise de dialogue entre Palestiniens et Israéliens. L’allègement de la répression militaire en Cisjordanie, envisagée par les autorités israéliennes, n’est plus d’actualité. «Tout a été gelé», a annoncé en substance le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer dans un communiqué qui met l’accent sur les «efforts» d’Israël, contrecarrés par le terrorisme palestinien, tenu responsable des «souffrances de la population».
Deux bombes, dissimulées dans des sacs renfermant des clous et du métal, ont explosé mercredi soir à Tel-Aviv, dans une rue très passante et très populaire du quartier de l’ancienne gare routière. Un attentat suicide qui vient sérieusement démentir les propos tenus quelques heures plus tôt par le président américain. Evoquant la réunion du quartette Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU qui s’était terminée la veille, George Bush avait parlé de «progrès» vers un arrangement entre Israël et les Palestiniens. Force est de constater que les mouvements islamistes radicaux ne l’entendent pas de la même oreille. Cette opération kamikaze est la première depuis l’offensive militaire lancée par l’armée israélienne les 18 et 19 juin derniers en Cisjordanie et la réoccupation de sept des huit grandes villes du territoire. Si l’on en croit les revendications d’un correspondant anonyme, elle serait l’œuvre du Jihad islamique, mouvement radical palestinien qui prône la libération des «terres saintes» et la mise en place d’une république islamiste.
L’Autorité palestinienne, quant à elle, a fermement condamné ce nouvel acte de violence par la voix d’Ahmad Abdelrahmane, le secrétaire général du gouvernement qui a reconnu que «cela n’aidera en rien le peuple palestinien». Malgré ces propos, les autorités israéliennes ont renouvelé leurs accusations contre l’Autorité palestinienne qui à leurs yeux «encourage» les organisations terroristes. Avi Pazner, le porte parole du gouvernement israélien, n’a pas manqué de relever la coïncidence entre cette attaque et la réunion du quartette. Pour lui, il n’y a pas de doute possible, «les activistes palestiniens ont choisi ce moment précis pour lancer une série d’attentats meurtriers».
Israël en état d'alerte jeudi
Mardi, c’est un bus transportant des colons qui avait été l’objet d’une embuscade dans le nord de la Cisjordanie. Huit Israéliens étaient morts dans cette attaque revendiquée là aussi par le Jihad islamique mais finalement attribuée au Hamas, le Mouvement de la résistance islamique, radicalement opposé au processus de paix. Deux attentats anti-israéliens en 24 heures, cela montre l’incapacité des autorités à lutter contre les infiltrations de kamikazes, alors que la réoccupation par l’armée de la Cisjordanie, le mois dernier, était en principe destinée à les en empêcher. Alors, à Tel-Aviv, policiers et militaires multiplient les patrouilles et les arrestations. Un dirigeant du Jihad islamique et un autre du Fatah, le mouvement de Yasser Arafat, président de l’Autorité palestinienne, ont été appréhendés par Tsahal.
L’attentat de mercredi soir est intervenu le jour anniversaire de la destruction du premier et du second Temple de Jérusalem, traditionnellement consacré au souvenir des malheurs qui se sont abattus sur le peuple juif. Et ces récents actes de violence qui ont fait au total 13 morts, mettent fin à «l’illusion d’accalmie apportée par l’opération voie ferme en Cisjordanie» reconnaît le journal indépendant Haaretz. Avant de déplorer «l’impuissance du gouvernement à faire face au terrorisme palestinien, malgré les bombardements aériens et la mise sous couvre-feu d’une population de quelque 800 000 personnes».
Ces attaques anéantissent aussi tout espoir de reprise de dialogue entre Palestiniens et Israéliens. L’allègement de la répression militaire en Cisjordanie, envisagée par les autorités israéliennes, n’est plus d’actualité. «Tout a été gelé», a annoncé en substance le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer dans un communiqué qui met l’accent sur les «efforts» d’Israël, contrecarrés par le terrorisme palestinien, tenu responsable des «souffrances de la population».
par Caroline Olive (avec AFP)
Article publié le 18/07/2002