Proche-Orient
Les extrémistes palestiniens refusent la trêve
L’Autorité palestinienne n’a pas réussi à convaincre les mouvements radicaux palestiniens à mettre un terme aux attentats en Israël. Le Hamas et le Jihad islamique se réservent ainsi le droit de continuer leurs attaques sur le territoire hébreu, estimant qu’il s’agit d’«un droit légitime à résister à l’occupation israélienne». Des discussions entre les différentes factions palestiniennes sont par ailleurs en cours pour la mise en place d’une «direction nationale unifiée et temporaire» chargée d’organiser les élections prévues en janvier 2003.
Treize factions palestiniennes se sont retrouvées secrètement la semaine dernière pour discuter d’un éventuel arrêt des attentats sur le territoire israélien. Une initiative proposée par l’Autorité palestinienne qui cherche sans doute ainsi à se recréer une légitimité aux yeux de la communauté internationale, et notamment des Etats-Unis. Mais si le Fatah de Yasser Arafat s’est immédiatement engagé à «limiter ses opérations aux territoires occupés par Israël depuis 1967», les Brigades des martyrs d’Al Aqsa ont imposé des conditions à cette trêve. Ce groupe, pourtant lié au Fatah, a annoncé qu’il n’arrêterait ses attaques que si l’Etat hébreu «se retire des territoires palestiniens, libère les détenus et met un terme à l’assassinat des dirigeants palestiniens». Les Brigades, responsables de nombreux attentats suicide en Israël, estiment en effet que «l’occupation est un acte terroriste» qui justifie leur politique de «résistance».
Plus radicaux, le Hamas et le Jihad islamique ont rejeté toute forme de trêve. Ces deux mouvements extrémistes palestiniens ont affirmé mardi leur détermination à poursuivre les attaques contre Israël, alors que l’Autorité palestinienne avait laissé entendre la veille qu’ils pourraient accepter un arrêt des attentats sur le territoire israélien. «Notre mouvement reste attaché à son droit légitime de résister à l’occupation sur toute la terre de Palestine, y compris par des opérations martyres», a ainsi affirmé le Hamas qui, comme le Jihad islamique, n’a jamais reconnu l’Etat hébreu. Le Jihad a pour sa part affirmé qu’il n’y aurait «aucun changement» dans sa position sur la question de la résistance.
Vers une direction palestinienne unifiée ?
Les discussions en cours entre ces différentes factions ont également pour objectif d’unifier les rangs palestiniens quelques mois avant les élections générales prévues au début de l’année prochaine. Un document qui préconiserait «la mise en place d’une direction unifiée et temporaire» serait actuellement à l’étude. Ce texte, qui a été rédigé par une commission regroupant des représentants des forces nationales et islamiques –parmi lesquels des membres du Hamas et du Jihad islamique–, prévoit également l’application d’«un programme de réformes dans le domaine de la démocratie, des droits de l’homme et de la lutte contre la corruption». Si le document obtient l’aval de toutes les factions palestiniennes, la nouvelle direction unifiée aura essentiellement pour mission de prendre en charge l’organisation du scrutin.
L’Autorité palestinienne, qui tente de resserrer ses rangs, insiste sur l’importance du document à l’étude en soulignant qu’il est «dans l’intérêt suprême du peuple palestinien». L’Etat hébreu fait quant à lui peu de cas de ces discussions. Il estime en effet que des organisations comme le Hamas et le Jihad islamique sont des mouvements terroristes qu’il faut démanteler. Israël se déclare toutefois prêt à reprendre ses contacts avec les Palestiniens et notamment avec les membres de la délégation qui s’est rendue la semaine dernière à Washington.
Plus radicaux, le Hamas et le Jihad islamique ont rejeté toute forme de trêve. Ces deux mouvements extrémistes palestiniens ont affirmé mardi leur détermination à poursuivre les attaques contre Israël, alors que l’Autorité palestinienne avait laissé entendre la veille qu’ils pourraient accepter un arrêt des attentats sur le territoire israélien. «Notre mouvement reste attaché à son droit légitime de résister à l’occupation sur toute la terre de Palestine, y compris par des opérations martyres», a ainsi affirmé le Hamas qui, comme le Jihad islamique, n’a jamais reconnu l’Etat hébreu. Le Jihad a pour sa part affirmé qu’il n’y aurait «aucun changement» dans sa position sur la question de la résistance.
Vers une direction palestinienne unifiée ?
Les discussions en cours entre ces différentes factions ont également pour objectif d’unifier les rangs palestiniens quelques mois avant les élections générales prévues au début de l’année prochaine. Un document qui préconiserait «la mise en place d’une direction unifiée et temporaire» serait actuellement à l’étude. Ce texte, qui a été rédigé par une commission regroupant des représentants des forces nationales et islamiques –parmi lesquels des membres du Hamas et du Jihad islamique–, prévoit également l’application d’«un programme de réformes dans le domaine de la démocratie, des droits de l’homme et de la lutte contre la corruption». Si le document obtient l’aval de toutes les factions palestiniennes, la nouvelle direction unifiée aura essentiellement pour mission de prendre en charge l’organisation du scrutin.
L’Autorité palestinienne, qui tente de resserrer ses rangs, insiste sur l’importance du document à l’étude en soulignant qu’il est «dans l’intérêt suprême du peuple palestinien». L’Etat hébreu fait quant à lui peu de cas de ces discussions. Il estime en effet que des organisations comme le Hamas et le Jihad islamique sont des mouvements terroristes qu’il faut démanteler. Israël se déclare toutefois prêt à reprendre ses contacts avec les Palestiniens et notamment avec les membres de la délégation qui s’est rendue la semaine dernière à Washington.
par Mounia Daoudi
Article publié le 13/08/2002