Proche-Orient
Israël gèle le plan «<i>Gaza d'abord</i>»
Israël a décidé, le 24 août, de geler son retrait graduel des zones autonomes en Cisjordanie et à Gaza et a ainsi conditionné les Palestiniens à lutter plus efficacement contre les groupes armés. Cet accord avait pourtant été conclu entre Israël et l'Autorité palestinienne le 18 août dernier.
L'application du plan de retrait progressif de l'Etat Hébreu des territoires autonomes est bel et bien gelé. Ce plan mis au point par le ministre israélien de la Défense, Binyamin Ben Eliezer et par le ministre de l’Intérieur palestinien Abdelrazak al-Yahya, le 18 août dernier, prévoyait un retrait graduel israélien de zones réoccupées depuis le début de l’Intifada en septembre 2000, où la sécurité palestinienne était chargée d’y maintenir le calme et d’empêcher des attaques.
En vertu de ce plan, Israël s’est donc retiré, le 19 août, de Bethléem en Cisjordanie. Un retrait avait été prévu initialement à Gaza mais n’a cependant pas pu avoir lieu en raison de la poursuite des violences. Pour l’Etat hébreu, ces retraits devaient servir de tests avant un redéploiement de six autres villes de Cisjordanie occupées depuis la fin juin par l’armée israélienne à la suite de deux attentats-suicide commis à Jérusalem.
Réduire la violence
Mais c’était compter sans les principaux groupes armés palestiniens, responsables d’attentas sanglants anti-israéliens, qui ont rejeté ce plan et se sont engagés à poursuivre la lutte contre Israël, coûte que coûte. De fait, plusieurs attaques israéliennes ont été lancées dans la bande de Gaza dont l’une s’est soldée par la mort de deux combattants palestiniens, le 23 août. Le lendemain, un Palestinien a été tué à Jénine après avoir ouvert le feu sur un convoi militaire israélien qui venait imposer le couvre-feu.
Dimanche, le ministre israélien de la Défense a fait savoir que l’application de l’accord «Gaza d’abord» ne saurait se poursuivre tant que de nouvelles tentatives d’attentats ou d’attaques seraient recensées. «En respect avec les accords conclu, le ministre de la Défense attend l’amélioration de la situation de la sécurité dans la Bande de Gaza et la poursuite des étapes israéliennes, y compris le redéploiement des forces à Hébron, sera envisagé en fonction des efforts palestiniens entrepris pour réduire les attentats et la violence dans la Bande de Gaza et à Bethléem», a précisé un communiqué du ministre.
Du côté palestinien, le ministre de l’Intérieur, Abdelrazak al-Yahya a également publié, le même jour, un communiqué détaillant ses efforts pour tenter de contraindre les mouvements palestiniens de se plier aux termes de l’accord. «J’affirme le besoin de réévaluer et réviser en conséquence la stratégie de résistance et de respecter les normes et la légitimité internationale», a-t-il déclaré.
En vertu de ce plan, Israël s’est donc retiré, le 19 août, de Bethléem en Cisjordanie. Un retrait avait été prévu initialement à Gaza mais n’a cependant pas pu avoir lieu en raison de la poursuite des violences. Pour l’Etat hébreu, ces retraits devaient servir de tests avant un redéploiement de six autres villes de Cisjordanie occupées depuis la fin juin par l’armée israélienne à la suite de deux attentats-suicide commis à Jérusalem.
Réduire la violence
Mais c’était compter sans les principaux groupes armés palestiniens, responsables d’attentas sanglants anti-israéliens, qui ont rejeté ce plan et se sont engagés à poursuivre la lutte contre Israël, coûte que coûte. De fait, plusieurs attaques israéliennes ont été lancées dans la bande de Gaza dont l’une s’est soldée par la mort de deux combattants palestiniens, le 23 août. Le lendemain, un Palestinien a été tué à Jénine après avoir ouvert le feu sur un convoi militaire israélien qui venait imposer le couvre-feu.
Dimanche, le ministre israélien de la Défense a fait savoir que l’application de l’accord «Gaza d’abord» ne saurait se poursuivre tant que de nouvelles tentatives d’attentats ou d’attaques seraient recensées. «En respect avec les accords conclu, le ministre de la Défense attend l’amélioration de la situation de la sécurité dans la Bande de Gaza et la poursuite des étapes israéliennes, y compris le redéploiement des forces à Hébron, sera envisagé en fonction des efforts palestiniens entrepris pour réduire les attentats et la violence dans la Bande de Gaza et à Bethléem», a précisé un communiqué du ministre.
Du côté palestinien, le ministre de l’Intérieur, Abdelrazak al-Yahya a également publié, le même jour, un communiqué détaillant ses efforts pour tenter de contraindre les mouvements palestiniens de se plier aux termes de l’accord. «J’affirme le besoin de réévaluer et réviser en conséquence la stratégie de résistance et de respecter les normes et la légitimité internationale», a-t-il déclaré.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 25/08/2002