Culture
Massada appartient au patrimoine mondial
Pour la première fois, des sites israéliens ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation et la culture. Outre la vieille ville d’Acre, le parc national de Massada et sa célèbre citadelle ont été répertoriés et listés. Ils rejoignent ainsi quelques 730 sites disséminés et recensés dans 125 pays.
La citadelle de Massada, symbole des principaux lieux de mémoire du sionisme, vient de rejoindre la liste impressionnante du patrimoine mondial. Forteresse construite par le roi Hérode en plein désert de Judée, au premier siècle avant Jésus-Christ, elle surplombe la mer Morte et représente encore aujourd’hui l’un des mythes fondateurs de l’Etat d’Israël. Théâtre d’évènements violents, sanglants et tragiques au début de notre ère, elle symbolise, sans conteste, la résistance d’Israël face aux envahisseurs de tous les temps.
Erigée sur un rocher, la citadelle fut la dernière poche de résistance, en l’an 73, des patriotes juifs face à l’armée romaine. L’histoire de Massada est en fait celle d’une cinglante défaite. En 73 après Jésus-Christ, l’empire romain qui a déjà soumis Jérusalem et écrasé sept ans de révolte juive doit cependant faire face à une poche de résistance : la citadelle de Massada où près d’un millier de personnes se sont réfugiées pour combattre près de 9 000 soldats romains. Au terme d’un siège de plusieurs mois, les Romains finissent par pénétrer dans la forteresse où tous les assiégés seront retrouvés morts. Mais se sont-ils vraiment suicidés comme l’affirme l’historiographie juive ? La question fait aujourd’hui toujours débat parmi les historiens.
Organisations de rave-party
Endormie dans les couloirs de l’Histoire pendant plusieurs centaines d’années, la citadelle refait parler d’elle au XXème siècle, quand les juifs évoquent l’Etat-nation. En 1920, le poète Isaac Lamdan, remet au goût du jour la célèbre citadelle en faisant l’éloge de ce qu’elle a représenté et qu’elle ne cesse de symboliser. De son poème écrit en 1927 et intitulé Massada, des générations d’Israéliens ne retiendront que les vers suivants : «Non la chaîne n’est pas rompue. Plus jamais Massada ne tombera».
En 1948, après la fondation de l’Etat d’Israël, d’autres lieux de mémoire supplanteront le site de Massada comme le mur des lamentations, par exemple. Même quelque peu délaissée, la forteresse attire toujours cependant des milliers de touristes chaque année : depuis 1965, près de huit millions de personnes sont venues l’admirer. A la fin des années 90, ce sont surtout les adolescents israéliens, qui en quête d’originalité, ont organisé des rave-party sur ce lieux chargé d’histoire. Depuis le 31 octobre 2002, ce genre de festivités ne sera plus possible : la citadelle est désormais protégée par l’Unesco.
Erigée sur un rocher, la citadelle fut la dernière poche de résistance, en l’an 73, des patriotes juifs face à l’armée romaine. L’histoire de Massada est en fait celle d’une cinglante défaite. En 73 après Jésus-Christ, l’empire romain qui a déjà soumis Jérusalem et écrasé sept ans de révolte juive doit cependant faire face à une poche de résistance : la citadelle de Massada où près d’un millier de personnes se sont réfugiées pour combattre près de 9 000 soldats romains. Au terme d’un siège de plusieurs mois, les Romains finissent par pénétrer dans la forteresse où tous les assiégés seront retrouvés morts. Mais se sont-ils vraiment suicidés comme l’affirme l’historiographie juive ? La question fait aujourd’hui toujours débat parmi les historiens.
Organisations de rave-party
Endormie dans les couloirs de l’Histoire pendant plusieurs centaines d’années, la citadelle refait parler d’elle au XXème siècle, quand les juifs évoquent l’Etat-nation. En 1920, le poète Isaac Lamdan, remet au goût du jour la célèbre citadelle en faisant l’éloge de ce qu’elle a représenté et qu’elle ne cesse de symboliser. De son poème écrit en 1927 et intitulé Massada, des générations d’Israéliens ne retiendront que les vers suivants : «Non la chaîne n’est pas rompue. Plus jamais Massada ne tombera».
En 1948, après la fondation de l’Etat d’Israël, d’autres lieux de mémoire supplanteront le site de Massada comme le mur des lamentations, par exemple. Même quelque peu délaissée, la forteresse attire toujours cependant des milliers de touristes chaque année : depuis 1965, près de huit millions de personnes sont venues l’admirer. A la fin des années 90, ce sont surtout les adolescents israéliens, qui en quête d’originalité, ont organisé des rave-party sur ce lieux chargé d’histoire. Depuis le 31 octobre 2002, ce genre de festivités ne sera plus possible : la citadelle est désormais protégée par l’Unesco.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 01/11/2002