Télécommunications
Les jeux : la nouvelle manne des mobiles
La fièvre du jeu gagne les téléphones cellulaires. Dans les télécommunications, les opérateurs aux Etats-Unis comme en Asie et en Europe partent à l’assaut des jeux vidéo longtemps réservés aux ordinateurs et autres consoles.
Vous téléphoniez... eh bien jouez maintenant. Jeux sur carte mémoire, téléchargés ou en ligne... choisissez... Les ambitions des opérateurs de télécoms sont aujourd’hui ludiques. La montée en puissance des jeux sur mobiles coïncide avec l’expansion dans le monde entier de réseaux de téléphonie mobile de troisième génération capables de transmettre des données numériques à des vitesses dix fois supérieures aux précédents (type GPRS, puis UMTS). Cet essor a également pour origine la mise sur le marché de nouveaux terminaux plus puissants, plus interactifs avec de la couleur (sur l’écran), de la vidéo et du son. De quoi conquérir l’imagination des consommateurs.
Une enquête réalisée par le cabinet d’études IDC publiée début décembre constate que le nombre de joueurs sur des appareils mobiles sera plus que multiplié par dix dans les cinq ans aux Etats-Unis, pour passer de 7 millions en 2002 à 71,2 millions en 2007. Si l’on en croit les analystes, les jeux constituent le meilleur moyen d’attirer des clients, surtout parmi les jeunes qui composent le marché le plus convoité. Si l’on regarde du côté du Japon et de la Corée du Sud le succès de ces nouveaux services multimédia sur mobiles fournit des indications futures sur l’évolution future en Europe et aux Etats-Unis. L’activité est bonne, au-delà des prévisions. Le marché est vaste puisqu’il concerne tous les gens qui jouent à des jeux vidéo. En deux décennies, le jeu vidéo est devenu une industrie majeure. En 2001, le marché mondial s'est élevé à plus de 20 milliards de dollars soit une croissance de plus de 7 % par rapport à 2000. Pour sa part, le marché mondial du mobile est estimé à 400 millions d’appareils vendus par an.
Un marché encore en devenir
Les sociétés dans les télécommunications mobiles n’ont pas tardé à réagir. Les fabricants de matériel comme les opérateurs de télécommunications se penchent depuis plusieurs mois sur la question. La stratégie du numéro un mondial des téléphones portables illustre bien cette tendance. Le finlandais Nokia a signé récemment un accord avec l’éditeur japonais de logiciels de jeux vidéo Sega pour lancer un téléphone avec console de jeu intégrée. Baptisé «Nokia N-Gage», ce modèle sera commercialisé en février 2003, un concurrent direct aux consoles fixes de poche d’un autre japonais, Nintendo.
Pour sa part, la coentreprise formée par le spécialiste japonais de l’électronique grand public Sony et l’équipementier suédois Ericsson a également annoncé en novembre dernier des partenariats avec deux sociétés spécialisées dans les jeux pour portables. La démarche des opérateurs européens s’inscrit également dans cette démarche. Le britannique Vodafone s’est associé à l’éditeur Gameloft, pour des jeux qui se jouent hors connexion. Les jeux en eux-mêmes coûtent de 2 à 15 dollars, les prix variant selon le type d’abonnement, le nombre de téléchargements. Le français Orange, dans ses nouveaux téléphones wap, propose désormais des jeux interactifs utilisant la géolocalisation. C’est la localisation des mobiles de chacun des joueurs qui est déterminante dans le scénario du jeu.
Le marché des jeux sur mobiles n’a pas encore décollé réellement. L’arrivé prochaine du haut débit avec les réseaux GPRS (type 2,5), puis UMTS (3G) devrait, cependant accélérer les choses. Et permet d’entrevoir de nouveaux types de jeux assez sophistiqués pour concurrencer les consoles de jeu et proposer des jeux multijoueurs en réseau.
Une enquête réalisée par le cabinet d’études IDC publiée début décembre constate que le nombre de joueurs sur des appareils mobiles sera plus que multiplié par dix dans les cinq ans aux Etats-Unis, pour passer de 7 millions en 2002 à 71,2 millions en 2007. Si l’on en croit les analystes, les jeux constituent le meilleur moyen d’attirer des clients, surtout parmi les jeunes qui composent le marché le plus convoité. Si l’on regarde du côté du Japon et de la Corée du Sud le succès de ces nouveaux services multimédia sur mobiles fournit des indications futures sur l’évolution future en Europe et aux Etats-Unis. L’activité est bonne, au-delà des prévisions. Le marché est vaste puisqu’il concerne tous les gens qui jouent à des jeux vidéo. En deux décennies, le jeu vidéo est devenu une industrie majeure. En 2001, le marché mondial s'est élevé à plus de 20 milliards de dollars soit une croissance de plus de 7 % par rapport à 2000. Pour sa part, le marché mondial du mobile est estimé à 400 millions d’appareils vendus par an.
Un marché encore en devenir
Les sociétés dans les télécommunications mobiles n’ont pas tardé à réagir. Les fabricants de matériel comme les opérateurs de télécommunications se penchent depuis plusieurs mois sur la question. La stratégie du numéro un mondial des téléphones portables illustre bien cette tendance. Le finlandais Nokia a signé récemment un accord avec l’éditeur japonais de logiciels de jeux vidéo Sega pour lancer un téléphone avec console de jeu intégrée. Baptisé «Nokia N-Gage», ce modèle sera commercialisé en février 2003, un concurrent direct aux consoles fixes de poche d’un autre japonais, Nintendo.
Pour sa part, la coentreprise formée par le spécialiste japonais de l’électronique grand public Sony et l’équipementier suédois Ericsson a également annoncé en novembre dernier des partenariats avec deux sociétés spécialisées dans les jeux pour portables. La démarche des opérateurs européens s’inscrit également dans cette démarche. Le britannique Vodafone s’est associé à l’éditeur Gameloft, pour des jeux qui se jouent hors connexion. Les jeux en eux-mêmes coûtent de 2 à 15 dollars, les prix variant selon le type d’abonnement, le nombre de téléchargements. Le français Orange, dans ses nouveaux téléphones wap, propose désormais des jeux interactifs utilisant la géolocalisation. C’est la localisation des mobiles de chacun des joueurs qui est déterminante dans le scénario du jeu.
Le marché des jeux sur mobiles n’a pas encore décollé réellement. L’arrivé prochaine du haut débit avec les réseaux GPRS (type 2,5), puis UMTS (3G) devrait, cependant accélérer les choses. Et permet d’entrevoir de nouveaux types de jeux assez sophistiqués pour concurrencer les consoles de jeu et proposer des jeux multijoueurs en réseau.
par Myriam Berber
Article publié le 09/12/2002