Algérie
PlaNet Dz : «entendre le pouls de l’Algérie»
Après les pages perso, les sites des associations connaissent un succès grandissant. Démonstration avec PlaNet Dz, un site d’actualité culturelle, dont l'objectif est de promouvoir les artistes maghrébins à travers Internet. Ourida Benramdane-Yaker est la responsable de PlaNet Dz.
RFI: Quelle est la vocation de PlaNet Dz?
Ourida Benramdane-Yaker: PlaNet Dz a pour vocation de soutenir les artistes maghrébins, grâce à la diffusion d’informations via son site web, mais également à travers l'organisation d'événements culturels. Notre objectif est de leur permettre de présenter leurs œuvres et/ou réalisations artistiques. A travers ses nombreuses actions, un site comme PlaNet Dz participe également au développement de réseaux d’échanges culturels entre l'Europe et le Maghreb.
Concrètement, notre travail consiste à repérer et promouvoir des artistes issus de l’immigration ou réfugiés à Paris ces dernières années du fait de la situation en Algérie. Dans cette perspective, l’association conseille les jeunes artistes dans leurs démarches et les soutient dans leurs projets. Nous organisons régulièrement des soirées pour permettre à des auteurs de présenter leurs créations, et à nouvelles formations de se produire sur scène et au public et aux professionnels de les découvrir.
Le site Web a été lancé en 1997 date de la création de l'association PlaNet Dz mais nous y avons mis les moyens humains et matériels en septembre 1999. Pour l’heure, le site fonctionne avec une équipe de trois personnes. La demande pourtant croissante à laquelle nous sommes exposés rend un développement urgent.
RFI: Quelles sont les rubriques les plus plébiscitées par les internautes?
Ourida Benramdane-Yaker: La rubrique intitulée «La Baz’art» est très visitée par la population internaute. Grâce à la seule et unique aide financière de la «Fondation Prince Claus pour la Culture et le Développement», PlaNet Dz a développé la Baz’art pour permettre une visibilité permanente des œuvres de ces artistes. La Baz’art est un site en soi, qui permet de mettre en contact rapidement les artistes, organisateurs d'évènements et le public.
RFI: Comment vous est venu l'idée de travailler sur le Net ? Quel est votre cheminement?
Ourida Benramdane-Yaker: Le projet de ce site est né du constat qu’un tel espace de communication était essentiel pour rendre compte de la richesse de la création culturelle de cette communauté en Algérie, en France et à l'étranger. Depuis une dizaine d’années beaucoup de créateurs algériens se sont, pour diverses raisons, installés en France ou dans d’autres pays. Ils continuaient à créer mais l’information était dispersée et morcelé, un peu à l’image du pays. Il nous a semblé essentiel de créer un espace qui contribuerait à tisser, petit à petit, une toile entre tous ceux qui souhaitent faire vivre leur pays à travers leur cultures. Le meilleur moyen et le moins coûteux pour assurer la promotion et la diffusion d’artistes algériens était bien évidemment le Web, un outil accessible à tous.
RFI : Racontez-moi tout ce que vous avez fait sur le réseau? Quels sont vos projets?
Ourida Benramdane-Yaker: Nous communiquons en permanence via le réseau avec de nombreux partenaires et correspondants en France, en Algérie et dans le monde. Nous soutenons des projets de développement culturels mais également des projets humanitaires. La demande s’est accrue depuis quelques mois avec la tenue en France en 2003 de l’année de l’Algérie et nous sommes en train de développer de nouvelles rubriques pour donner une visibilité permanente à des projets artistiques et fournir un maximum d’éléments à travers le site à ceux qui souhaitent élaborer des programmations autour de l’Algérie. Loin des manifestations institutionnelles ou de vitrine, c’est le pouls de l’Algérie que nous souhaitons y entendre.
Ourida Benramdane-Yaker: PlaNet Dz a pour vocation de soutenir les artistes maghrébins, grâce à la diffusion d’informations via son site web, mais également à travers l'organisation d'événements culturels. Notre objectif est de leur permettre de présenter leurs œuvres et/ou réalisations artistiques. A travers ses nombreuses actions, un site comme PlaNet Dz participe également au développement de réseaux d’échanges culturels entre l'Europe et le Maghreb.
Concrètement, notre travail consiste à repérer et promouvoir des artistes issus de l’immigration ou réfugiés à Paris ces dernières années du fait de la situation en Algérie. Dans cette perspective, l’association conseille les jeunes artistes dans leurs démarches et les soutient dans leurs projets. Nous organisons régulièrement des soirées pour permettre à des auteurs de présenter leurs créations, et à nouvelles formations de se produire sur scène et au public et aux professionnels de les découvrir.
Le site Web a été lancé en 1997 date de la création de l'association PlaNet Dz mais nous y avons mis les moyens humains et matériels en septembre 1999. Pour l’heure, le site fonctionne avec une équipe de trois personnes. La demande pourtant croissante à laquelle nous sommes exposés rend un développement urgent.
RFI: Quelles sont les rubriques les plus plébiscitées par les internautes?
Ourida Benramdane-Yaker: La rubrique intitulée «La Baz’art» est très visitée par la population internaute. Grâce à la seule et unique aide financière de la «Fondation Prince Claus pour la Culture et le Développement», PlaNet Dz a développé la Baz’art pour permettre une visibilité permanente des œuvres de ces artistes. La Baz’art est un site en soi, qui permet de mettre en contact rapidement les artistes, organisateurs d'évènements et le public.
RFI: Comment vous est venu l'idée de travailler sur le Net ? Quel est votre cheminement?
Ourida Benramdane-Yaker: Le projet de ce site est né du constat qu’un tel espace de communication était essentiel pour rendre compte de la richesse de la création culturelle de cette communauté en Algérie, en France et à l'étranger. Depuis une dizaine d’années beaucoup de créateurs algériens se sont, pour diverses raisons, installés en France ou dans d’autres pays. Ils continuaient à créer mais l’information était dispersée et morcelé, un peu à l’image du pays. Il nous a semblé essentiel de créer un espace qui contribuerait à tisser, petit à petit, une toile entre tous ceux qui souhaitent faire vivre leur pays à travers leur cultures. Le meilleur moyen et le moins coûteux pour assurer la promotion et la diffusion d’artistes algériens était bien évidemment le Web, un outil accessible à tous.
RFI : Racontez-moi tout ce que vous avez fait sur le réseau? Quels sont vos projets?
Ourida Benramdane-Yaker: Nous communiquons en permanence via le réseau avec de nombreux partenaires et correspondants en France, en Algérie et dans le monde. Nous soutenons des projets de développement culturels mais également des projets humanitaires. La demande s’est accrue depuis quelques mois avec la tenue en France en 2003 de l’année de l’Algérie et nous sommes en train de développer de nouvelles rubriques pour donner une visibilité permanente à des projets artistiques et fournir un maximum d’éléments à travers le site à ceux qui souhaitent élaborer des programmations autour de l’Algérie. Loin des manifestations institutionnelles ou de vitrine, c’est le pouls de l’Algérie que nous souhaitons y entendre.
par Propos recueillis par Myriam Berber
Article publié le 29/12/2002