Culture
Toscan du Plantier: la mort d’un homme du 7e art
Figure incontournable du cinéma français, Daniel Toscan du Plantier était producteur, président d'Unifrance, organisme chargé de la promotion du cinéma hexagonal à l'étranger, et président de l'Académie des César. Daniel Toscan du Plantier est décédé à l'âge de 61 ans, à Berlin, une ville qu'il connaissait bien pour y avoir, entre autre, oeuvré en faveur d'une Académie franco-allemande du cinéma. Au cours de sa carrière, il a produit aussi bien des cinéastes grand public que d’autres considérés comme plus «difficiles» à l’image d’Andrzej Zulawski, d’André Téchiné ou de Maurice Pialat, auprès de qui il se trouvait lors de sa mort le 11 janvier dernier.
Daniel Toscan du Plantier avait une façon particulière de faire partager sa passion, celle du cinéma, aux autres. Un savant mélange entre mégalomanie, vanité, franchise, talent et enthousiasme. Ahhh! l'enthousiasme de cet homme à l'allure "so british", au phrasé délicieusement surrané. Un enthousiasme capable de balayer n'importe quelles réticences.
Travailleur acharné, qui savait habilement s'entourer des meilleures compétences, Daniel Toscan du Plantier assurait avec un même talent ses différents "métiers". Producteur: Fellini, Pialat, Bergman, Losey ou encore le Malien Souleiman Cissé, ont créé grâce à lui. Président: de la cinémathèque de Toulouse, de l'Académie des César, mais surtout d'Unifrance.
Parfois agaçant, toujours passionné
Il se battait sur tous les fronts du cinéma, celui à conserver, celui à célébrer, celui à défendre aux quatre coins du globe, le français bien sûr, mais aussi celui de l'Inde, de l'Amérique Latine, de l'Europe de l'Est et même, pourquoi pas, des Etats-Unis quand il s'agissait de parler du talent des artistes et non d'hégémonie économico-cinématographique.
Parfois il agaçait, c'est vrai, mais aujourd'hui qu'il n'est plus là il manque déjà. Parce que sans lui le cinéma français est, d'une certaine façon, orphelin.
Ecouter également :
Daniel Toscan du Plantier s'exprime sur la diversité culturelle.
Au micro de Bérénice Balta, 2003/02/11, 0mn 36
Bertrand Tavernier réalisateur
Au micro de Stéphane Lagarde, 2003/02/11, 0mn 58
Humbert Balsan producteur
Au micro de Clément Massé, 2003/02/11, 0mn 34
Pascal Thibault correspondanr de RFI à Berlin
Au micro de Vincent Roux, 2003/02/12, 3mn 35.
Travailleur acharné, qui savait habilement s'entourer des meilleures compétences, Daniel Toscan du Plantier assurait avec un même talent ses différents "métiers". Producteur: Fellini, Pialat, Bergman, Losey ou encore le Malien Souleiman Cissé, ont créé grâce à lui. Président: de la cinémathèque de Toulouse, de l'Académie des César, mais surtout d'Unifrance.
Parfois agaçant, toujours passionné
Il se battait sur tous les fronts du cinéma, celui à conserver, celui à célébrer, celui à défendre aux quatre coins du globe, le français bien sûr, mais aussi celui de l'Inde, de l'Amérique Latine, de l'Europe de l'Est et même, pourquoi pas, des Etats-Unis quand il s'agissait de parler du talent des artistes et non d'hégémonie économico-cinématographique.
Parfois il agaçait, c'est vrai, mais aujourd'hui qu'il n'est plus là il manque déjà. Parce que sans lui le cinéma français est, d'une certaine façon, orphelin.
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Daniel Toscan du Plantier s'exprime sur la diversité culturelle. Au micro de Bérénice Balta, 2003/02/11, 0mn 36
Bertrand Tavernier réalisateurAu micro de Stéphane Lagarde, 2003/02/11, 0mn 58
Humbert Balsan producteurAu micro de Clément Massé, 2003/02/11, 0mn 34
Pascal Thibault correspondanr de RFI à Berlin Au micro de Vincent Roux, 2003/02/12, 3mn 35.
par Bérénice Balta
Article publié le 12/02/2003
