Guerre en Irak
Les troupes américaines entrent en Irak
Les forces américaines et britanniques déployées au Koweït ont fait mouvement vers le sud de l'Irak et certaines unités se seraient emparées du port d'Oum Qasr. Dans le même temps, des bombardements étaien signalés à Bagdad.
Dans le sud de l'Irak, le port d'Oum Qasr serait tombé aux mains des contingents américains et britanniques qui ont fait mouvement jeudi soir à partir du Koweït où ils sont déployés depuis plusieurs semaines. L'information est donnée par l'agence de presse koweitienne et démenti à 21h30 TU par l'agence de presse officielle irakienne. Le port d'Oum Qasr, seul port irakien à l'extrémité du delta du Tigre et de l'Euphrate est situé dans une zone peuplée majoritairement de chiites réputés hostiles à Saddam Hussein et à une cinquantaine de kilomètres de Bassorah, la grande métropole du sud irakien. Dans la soirée de jeudi, plusieurs journalistes présents à la frontière irako-koweitienne, dont Lucas Menget de RFI, ont signalé le passage d'hélicoptères et de troupes en direction de l'Irak ainsi qu'une importante préparation d'artillerie. Au moins un milier d'hommes sont entrés dans l'ex-zone démilitarisée que l'ONU était chargée de surveiller depuis la guerre du Golfe.
A Bagdad, plusieurs alertes aériennes ont retenti dans la nuit de jeudi à vendredi et selon les témoins, l'intensité des bombardements américains était plus importante que la veille. Plusieurs bâtiments ont été touchés dans le quartier des ministères de la capitale irakienne dont le ministère du Plan. Sur l'autre rive du Tigre, le quartier de la base militaire Al Rachid a également été la cible de bombardements. Dans le même temps, la radio officielle irakienne a indiqué que les premiers bombardements sur Bagdad dans la nuit de mercredi à jeudi visaient une résidence de la famille de Saddam Hussein. La radio ajoute qu'il n'y a pas eu de victime. Par ailleurs, selon un premier communiqué militaire irakien, qui ne fournit aucune précision, quatre militaires irakiens ont été tués et six autres blessés pendant les attaques américaines jeudi.
Dans le nord de l'Irak, les sirènes annonçant une attaque aérienne ont retenti à Mossoul, rapporte la chaîne de télévision qatarienne Al Jazira. Cette ville à majorité kurde est actuellement sous le contrôle du régime de Bagdad.
La Turquie a ouvert jeudi son espace aérien aux appareils américains qui bombardent l'Irak. Saluant l'initiative, l'administration américaine a néanmoins lancé une mise en garde à la Turquie pour qu'elle ne prenne pas l'initiative d'envoyer «unilatéralement» des troupes au Kurdistan irakien.
Au Koweït, les forces américaines et britanniques ont été visées par une quinzaine de missiles tirés par l'armée irakienne. Les engins n'ont pas fait de victimes et deux d'entre eux ont été interceptés par les batteries de missiles anti-missile Patriot.
Les avoirs non-diplomatiques du gouvernement irakien aux Etats-Unis vont être saisis annonce l'administration américaine. L'administration Bush lance également un appel «à une chasse mondiale pour les fonds sanguinaires que Saddam et ses comparses ont volé au peuple irakien».
A Bagdad, plusieurs alertes aériennes ont retenti dans la nuit de jeudi à vendredi et selon les témoins, l'intensité des bombardements américains était plus importante que la veille. Plusieurs bâtiments ont été touchés dans le quartier des ministères de la capitale irakienne dont le ministère du Plan. Sur l'autre rive du Tigre, le quartier de la base militaire Al Rachid a également été la cible de bombardements. Dans le même temps, la radio officielle irakienne a indiqué que les premiers bombardements sur Bagdad dans la nuit de mercredi à jeudi visaient une résidence de la famille de Saddam Hussein. La radio ajoute qu'il n'y a pas eu de victime. Par ailleurs, selon un premier communiqué militaire irakien, qui ne fournit aucune précision, quatre militaires irakiens ont été tués et six autres blessés pendant les attaques américaines jeudi.
Dans le nord de l'Irak, les sirènes annonçant une attaque aérienne ont retenti à Mossoul, rapporte la chaîne de télévision qatarienne Al Jazira. Cette ville à majorité kurde est actuellement sous le contrôle du régime de Bagdad.
La Turquie a ouvert jeudi son espace aérien aux appareils américains qui bombardent l'Irak. Saluant l'initiative, l'administration américaine a néanmoins lancé une mise en garde à la Turquie pour qu'elle ne prenne pas l'initiative d'envoyer «unilatéralement» des troupes au Kurdistan irakien.
Au Koweït, les forces américaines et britanniques ont été visées par une quinzaine de missiles tirés par l'armée irakienne. Les engins n'ont pas fait de victimes et deux d'entre eux ont été interceptés par les batteries de missiles anti-missile Patriot.
Les avoirs non-diplomatiques du gouvernement irakien aux Etats-Unis vont être saisis annonce l'administration américaine. L'administration Bush lance également un appel «à une chasse mondiale pour les fonds sanguinaires que Saddam et ses comparses ont volé au peuple irakien».
par Philippe Couve
Article publié le 20/03/2003
