Union européenne
La Slovaquie dit oui à l’Europe
Après deux jours de scrutin, le référendum sur l’adhésion à l’Europe a été approuvé de justesse grâce à une participation légèrement supérieure à 50%, qui permet de valider la consultation.
Sans surprise, les Slovaques ont approuvé l’entrée de leur pays dans l’Union européenne à une écrasante majorité, à l'issue d'un référendum validé de justesse. En effet, le taux de participation a atteint 52,1%. Selon le décompte publié par l'agence de presse TASR portant sur l'ensemble des 78 départements slovaques regroupant 4,2 millions d'électeurs inscrits, les Slovaques ont voté en faveur de l’adhésion à 92,7%.
Un oui franc mais pas massif, dans ce pays pauvre d’Europe centrale, ce scrutin qui se déroulait sur deux jours n’a pas déplacé les foules. C’est la région de la capitale Bratislava, de loin la plus riche du pays, où la mobilisation a été la plus forte, alors qu’elle était généralement beaucoup plus faible dans les régions les plus déshéritées.
Si l’on en croit les analystes politiques, cette faible mobilisation, malgré les appels des politiques et des médias, peut s’expliquer par le fait que pour de nombreux Slovaques l’entrée dans l’Union était une affaire déjà accomplie. Pour le Premier ministre Mikulas Dzurinda, l’entrée dans l’Union va permettre «une augmentation de la compétitivité économique» et «une amélioration du niveau de vie».
Quatre référendums d’ici fin septembre
En annonçant publiquement le oui à l’adhésion, le Premier ministre a mis ainsi fin au long suspense sur la validité de la consultation, qui s'est tenue vendredi après-midi et samedi matin. Selon la législation slovaque, le référendum n’est valable que si une majorité des électeurs inscrits se rend aux urnes. En cas de participation insuffisante, le destin de la Slovaquie dans l’Union n’aurait pas été pour autant terminé. Selon la Constitution, le Parlement, totalement acquis à la cause européenne, aurait eu la possibilité de ratifier lui-même le traité d’adhésion.
La France et l’Allemagne ont salué le «choix européen» de la Slovaquie. Le ministre français déléguée aux Affaires européennes, Noëlle Lenoir, a félicité la Slovaquie pour l’issue du référendum qui confirme la «dynamique du oui pour la nouvelle et grande Europe». De son côté, le chancelier allemand Gerhard Schroeder pense que «ce référendum est un signal important pour la suite du processus d’adhésion».
En effet, le processus va se poursuivre dans les prochains mois. Arès Malte, la Slovénie, la Hongrie et la Lithuanie, la Slovaquie est le cinquième des dix pays candidats à l’entrée dans l’Union européenne en 2004. Quatre autres référendums auront lieu d'ici la fin septembre. La prochaine consultation est prévue les 7 et 8 juin en Pologne. Seule parmi les dix, l’île de Chypre ne consultera pas ses électeurs.
Un oui franc mais pas massif, dans ce pays pauvre d’Europe centrale, ce scrutin qui se déroulait sur deux jours n’a pas déplacé les foules. C’est la région de la capitale Bratislava, de loin la plus riche du pays, où la mobilisation a été la plus forte, alors qu’elle était généralement beaucoup plus faible dans les régions les plus déshéritées.
Si l’on en croit les analystes politiques, cette faible mobilisation, malgré les appels des politiques et des médias, peut s’expliquer par le fait que pour de nombreux Slovaques l’entrée dans l’Union était une affaire déjà accomplie. Pour le Premier ministre Mikulas Dzurinda, l’entrée dans l’Union va permettre «une augmentation de la compétitivité économique» et «une amélioration du niveau de vie».
Quatre référendums d’ici fin septembre
En annonçant publiquement le oui à l’adhésion, le Premier ministre a mis ainsi fin au long suspense sur la validité de la consultation, qui s'est tenue vendredi après-midi et samedi matin. Selon la législation slovaque, le référendum n’est valable que si une majorité des électeurs inscrits se rend aux urnes. En cas de participation insuffisante, le destin de la Slovaquie dans l’Union n’aurait pas été pour autant terminé. Selon la Constitution, le Parlement, totalement acquis à la cause européenne, aurait eu la possibilité de ratifier lui-même le traité d’adhésion.
La France et l’Allemagne ont salué le «choix européen» de la Slovaquie. Le ministre français déléguée aux Affaires européennes, Noëlle Lenoir, a félicité la Slovaquie pour l’issue du référendum qui confirme la «dynamique du oui pour la nouvelle et grande Europe». De son côté, le chancelier allemand Gerhard Schroeder pense que «ce référendum est un signal important pour la suite du processus d’adhésion».
En effet, le processus va se poursuivre dans les prochains mois. Arès Malte, la Slovénie, la Hongrie et la Lithuanie, la Slovaquie est le cinquième des dix pays candidats à l’entrée dans l’Union européenne en 2004. Quatre autres référendums auront lieu d'ici la fin septembre. La prochaine consultation est prévue les 7 et 8 juin en Pologne. Seule parmi les dix, l’île de Chypre ne consultera pas ses électeurs.
par Myriam Berber (avec AFP)
Article publié le 18/05/2003