Congo démocratique
Premier test pour la force internationale à Bunia
Des centaines de miliciens lendus sont entrés samedi matin dans la ville de Bunia au lendemain de l’arrivée sur place de l’avant-garde de la force multinationale chargée de mettre un terme aux violences qui ravagent la capitale de l’Ituri.
Des tirs d’armes légères et de lance-roquettes pouvaient être entendu samedi main à Bunia, la capitale de l’Ituri dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Selon la porte-parole de la MONUC (Mission des Nations unies au Congo), environ 500 miliciens lendus ont fait irruption en ville à la faveur de combats contre leurs adversaires hémas. Le chef de l’UPC (Union des patriotes congolais, majoritairement héma et proche du Rwanda) confirme que ses hommes, qui tiennent la ville depuis le 12 mai, ont été attaqués par les forces du FPRI (Front de résistance patriotique de l’Ituri, principalement héma et proche de l’Ouganda). Samedi à la mi-journée, il est impossible de dire qui tient la ville.
Ces affrontements surviennent alors que les éléments précurseurs de la force multinationale d’urgence pour l’Ituri sont arrivés il y a 24 heures seulement sur l’aéroport de Bunia. Quelques dizaines de soldats français et quatre Britanniques sont arrivés avec pour mission de sécuriser l’aéroport de manière à permettre l’arrivée du reste de la troupe et du matériel.
Des applaudissements et des interrogations pour les premiers éléments de la force internationale
Cette force internationale d’urgence doit compter 1500 hommes dont 900 soldats français. C’est un Français qui est en charge du commandement de cette première opération de maintien de la paix conduite sous l’égide de l’Union européenne avec mandat des Nations unies hors du continent européen.
Le premier contingent de cette force a été applaudi dans les rues de Bunia vendredi lorsqu’une délégation s’est rendue au quartier général de la MONUC qui dispose de 700 casques bleus sur place. Mais les habitants de la ville ne dissimulaient pas leurs interrogations et leurs inquiétudes sur la durée de la mission de cette force internationale d’urgence dont le mandat s’achève le 1er septembre.
Le mandat de cette force, en vertu de la résolution 1484 du conseil de sécurité de l’ONU, concerne la ville de Bunia (350 000 habitants avant les combats) et non l’ensemble de la province de l’Ituri où les affrontements ont fait quelque 50 000 morts et un demi million de déplacés depuis 1999.
Lien utile:
Monuc (Mission des Nations unies au Congo) http://www.monuc.org/french/
Ces affrontements surviennent alors que les éléments précurseurs de la force multinationale d’urgence pour l’Ituri sont arrivés il y a 24 heures seulement sur l’aéroport de Bunia. Quelques dizaines de soldats français et quatre Britanniques sont arrivés avec pour mission de sécuriser l’aéroport de manière à permettre l’arrivée du reste de la troupe et du matériel.
Des applaudissements et des interrogations pour les premiers éléments de la force internationale
Cette force internationale d’urgence doit compter 1500 hommes dont 900 soldats français. C’est un Français qui est en charge du commandement de cette première opération de maintien de la paix conduite sous l’égide de l’Union européenne avec mandat des Nations unies hors du continent européen.
Le premier contingent de cette force a été applaudi dans les rues de Bunia vendredi lorsqu’une délégation s’est rendue au quartier général de la MONUC qui dispose de 700 casques bleus sur place. Mais les habitants de la ville ne dissimulaient pas leurs interrogations et leurs inquiétudes sur la durée de la mission de cette force internationale d’urgence dont le mandat s’achève le 1er septembre.
Le mandat de cette force, en vertu de la résolution 1484 du conseil de sécurité de l’ONU, concerne la ville de Bunia (350 000 habitants avant les combats) et non l’ensemble de la province de l’Ituri où les affrontements ont fait quelque 50 000 morts et un demi million de déplacés depuis 1999.
Lien utile:
Monuc (Mission des Nations unies au Congo) http://www.monuc.org/french/
par Philippe Couve
Article publié le 07/06/2003
