Télécommunications
Génération Texto
Le téléphone portable oui, mais pas pour parler. Aujourd’hui, si les jeunes utilisent leur mobile, c’est surtout pour envoyer des SMS et converser en texto. Un comportement qui fait l’objet de nombreuses enquêtes.
Micro, Nintendo, Texto : Aujourd’hui, les moins de 25 ans vivent à l’heure du SMS (Multimedia Messaging Service). La plupart d’entre eux préfèrent écrire des textos plutôt que de téléphoner. En Europe, 90 % des 45 millions de jeunes âgés de 15 à 25 ans n’utilisent leur portable que pour envoyer ces télémessages, ou pour converser, en tout anonymat, avec d’autres possesseurs de téléphones mobiles.
Ces courts messages envoyés de particulier à particulier, de mobile à mobile, sont définitivement entrés dans les mœurs des adolescents. Dans ces messages, il faut faire bref. Dire le maximum en un minimum de caractères. 160 signes pour chaque texte. Résultat : une orthographe et une syntaxe très libres faites d’abréviations, onomatopées, symboles ou signes (écriture phonétique, ponctuations expressives, sigles).
Véritable argot de tribu, ils véhiculent un mode d’expression qui n’appartient qu’à eux. Les fabricants de téléphone mobile ont même développé des dictionnaires avec des mots prémémorisés qui permettent d’écrire les SMS encore plus vite, ce qui rend ce système encore plus convivial. Un succès qui s’explique également par le faible coût de ce moyen de communication. L’envoi d’un texto est facturé à l’utilisateur entre 9 et 15 centimes d’euros.
Le maximum en minimum de caractères
Ajoutez la possibilité d’envoyer des messages avec des images que l’on peut créer soit même et vous comprendrez cet engouement parmi les moins de 25 ans. Car désormais avec le MMS (Multimedia Messaging Service), le SMS est entré dans l'ère du multimédia. Ce texto à valeur ajoutée est capable de transporter de l’image animée et du son sur les différents terminaux. Au programme des MMS : des bandes annonces de films, des photos, des vidéo-clips, des jeux (en fonction de la mémoire disponible sur les différents terminaux).
Si l’on en croit les opérateurs mobiles regroupés au sein de la GSM Association, près de 15 milliards de messages sont échangés chaque mois dans le monde. Et c’est loin d’être fini, les services de communication de personne à personne représentent un marché à fort potentiel. A titre indicatif, en France, 30 millions de SMS sont envoyés chaque jour. Au Royaume-Uni, 50 millions par jour. Une estimation réalisée par le cabinet d’études Forrester Research évalue le chiffre d’affaires de ce marché en France à environ 1,80 milliard d’euros en 2004.
Le phénomène n'est pas anecdotique, il s'agit également d'un nouvel Eldorado pour les publicitaires qui voient dans ces services de messageries une source de revenus garantis. Au Japon, un utilisateur de téléphone mobile reçoit chaque jour en moyenne de 2 à 4 spams par SMS. Autre exemple: le groupe cosmétique l’Oréal pratique des offres personnalisées par SMS. Un million de jeunes nippones se sont déjà abonnées à ce service.
Ces courts messages envoyés de particulier à particulier, de mobile à mobile, sont définitivement entrés dans les mœurs des adolescents. Dans ces messages, il faut faire bref. Dire le maximum en un minimum de caractères. 160 signes pour chaque texte. Résultat : une orthographe et une syntaxe très libres faites d’abréviations, onomatopées, symboles ou signes (écriture phonétique, ponctuations expressives, sigles).
Véritable argot de tribu, ils véhiculent un mode d’expression qui n’appartient qu’à eux. Les fabricants de téléphone mobile ont même développé des dictionnaires avec des mots prémémorisés qui permettent d’écrire les SMS encore plus vite, ce qui rend ce système encore plus convivial. Un succès qui s’explique également par le faible coût de ce moyen de communication. L’envoi d’un texto est facturé à l’utilisateur entre 9 et 15 centimes d’euros.
Le maximum en minimum de caractères
Ajoutez la possibilité d’envoyer des messages avec des images que l’on peut créer soit même et vous comprendrez cet engouement parmi les moins de 25 ans. Car désormais avec le MMS (Multimedia Messaging Service), le SMS est entré dans l'ère du multimédia. Ce texto à valeur ajoutée est capable de transporter de l’image animée et du son sur les différents terminaux. Au programme des MMS : des bandes annonces de films, des photos, des vidéo-clips, des jeux (en fonction de la mémoire disponible sur les différents terminaux).
Si l’on en croit les opérateurs mobiles regroupés au sein de la GSM Association, près de 15 milliards de messages sont échangés chaque mois dans le monde. Et c’est loin d’être fini, les services de communication de personne à personne représentent un marché à fort potentiel. A titre indicatif, en France, 30 millions de SMS sont envoyés chaque jour. Au Royaume-Uni, 50 millions par jour. Une estimation réalisée par le cabinet d’études Forrester Research évalue le chiffre d’affaires de ce marché en France à environ 1,80 milliard d’euros en 2004.
Le phénomène n'est pas anecdotique, il s'agit également d'un nouvel Eldorado pour les publicitaires qui voient dans ces services de messageries une source de revenus garantis. Au Japon, un utilisateur de téléphone mobile reçoit chaque jour en moyenne de 2 à 4 spams par SMS. Autre exemple: le groupe cosmétique l’Oréal pratique des offres personnalisées par SMS. Un million de jeunes nippones se sont déjà abonnées à ce service.
par Myriam Berber
Article publié le 16/06/2003
