Internet grand public
Haut débit: le marché mondial décolle
L’année 2002 a été marquée par une augmentation de 72 % du nombre des abonnés à l’Internet haut débit dans le monde. L’ADSL qui permet une connexion illimitée sur la ligne téléphonique, est devenue la principale technologie haut débit. C’est ce qu’affirme l’Union internationale des télécommunications (UIT) qui vient de publier un rapport.
Fini l’Internet classique. Les réseaux haut débit prennent désormais le relais pour satisfaire la croissance des besoins liés à l’Internet. Le nombre d’abonnés aux services Internet à haut débit (large bande) a augmenté de 72% en 2002 pour atteindre un total de 62 millions. Tel est le constat dressé par l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans son rapport intitulé «Birth of Broadband».
Le terme de large bande recouvre plusieurs technologies de connexion à grande vitesse : le satellite, le câble, les lignes ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line), les réseaux à fibre optique dont les possibilités sont illimitées. Mais également un certain nombre de technologies hertziennes comme le Wi-Fi dont on observe la popularité croissante.
Si le câble est l’accès haut débit le plus populaire en Amérique du nord, l’ADSL représente plus de la moitié des connexions dans le reste du monde. Les lignes ADSL sont particulièrement populaires en Asie et en Europe de l’ouest, souligne le rapport. Ce sont pour l’essentiel les utilisateurs privés qui stimulent la demande de services haut débit sur tous les marchés. La grande majorité sont des habitants de pays développés. Ces abonnés représentent désormais 10,7% du total des internautes, contre 7,4% en 2002, constate le rapport.
L’ADSL, roi de l’année 2002
Comme la plupart des études abondantes sur ce thème, le rapport de l’IUT propose un état des lieux par zone géographique. Si les pionniers du haut débit sont les Nord-Américains, la croissance est tirée aujourd’hui essentiellement par le continent asiatique. La Corée du Sud vient en tête avec 21 abonnés pour 100 habitants, suivie par Hong Kong (14,9%), le Canada (11,2%) et Taïwan (9,4%) où plus de 25% de l’ensemble des foyers disposent d’un accès haut débit. En Corée du Sud, plus de 93% des abonnés à l’Internet ont accès au haut débit. Depuis l’an 2000, l’abonnement est tombé au-dessous de 25 dollars par moins. A partir de ce point, le décollage a été rapide.
Si les pays asiatiques viennent en tête, le Vieux continent gagne rapidement du terrain. Le premier pays européen est le Danemark (8,6%), suivi par la Belgique et l'Islande (8,4%). Le Japon (7,1%) n'arrive qu'en dixième position, les Etats-Unis en 11ème (6,9%) et la Suisse en 13ème (6,3%). Fort des bons résultats enregistrés fin 2002, la France au 24ème rang (2,4%) s’inscrit désormais dans la moyenne de ses voisins européens, devant le Royaume-Uni et l’Italie mais derrière l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède.
Le vrai décollage du haut débit -et notamment de l’accès via ADSL- s’est fait en 2002 dans le monde. Sur de nombreux marchés, l’intensification de la concurrence entre opérateurs a provoqué une baisse des prix à la consommation, ce qui a stimulé la demande. Cet engouement s’explique également par le grand nombre de nouvelles applications qu’offre le haut débit. Ces liaisons vont permettre à la population internaute d’accéder aux informations beaucoup plus vite et beaucoup plus efficacement: jeux en réseau, réalité virtuelle, téléchargement de fichiers de musique, cinéma et vidéo.
Le public visé est également le monde de l’entreprise. Les services haut débit offrent une excellente infrastructure pour accéder à de nouveaux contenus: télémédecine, vidéoconférence multimédia, formation à distance, services de bibliothèque en ligne et commerce électronique. Reste que selon les estimations les plus sérieuses de Tim Kelly, responsable du département Statégies et Politiques de l’IUT à l’origine du rapport : «même s’il contribue à accélérer l’intégration de l’Internet dans nos vies quotidiennes, le haut débit n’est pas l’un des moteurs principaux de l’industrie comme l’était la téléphonie mobile ou l’Internet il y a une dizaine d’années».
Le terme de large bande recouvre plusieurs technologies de connexion à grande vitesse : le satellite, le câble, les lignes ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line), les réseaux à fibre optique dont les possibilités sont illimitées. Mais également un certain nombre de technologies hertziennes comme le Wi-Fi dont on observe la popularité croissante.
Si le câble est l’accès haut débit le plus populaire en Amérique du nord, l’ADSL représente plus de la moitié des connexions dans le reste du monde. Les lignes ADSL sont particulièrement populaires en Asie et en Europe de l’ouest, souligne le rapport. Ce sont pour l’essentiel les utilisateurs privés qui stimulent la demande de services haut débit sur tous les marchés. La grande majorité sont des habitants de pays développés. Ces abonnés représentent désormais 10,7% du total des internautes, contre 7,4% en 2002, constate le rapport.
L’ADSL, roi de l’année 2002
Comme la plupart des études abondantes sur ce thème, le rapport de l’IUT propose un état des lieux par zone géographique. Si les pionniers du haut débit sont les Nord-Américains, la croissance est tirée aujourd’hui essentiellement par le continent asiatique. La Corée du Sud vient en tête avec 21 abonnés pour 100 habitants, suivie par Hong Kong (14,9%), le Canada (11,2%) et Taïwan (9,4%) où plus de 25% de l’ensemble des foyers disposent d’un accès haut débit. En Corée du Sud, plus de 93% des abonnés à l’Internet ont accès au haut débit. Depuis l’an 2000, l’abonnement est tombé au-dessous de 25 dollars par moins. A partir de ce point, le décollage a été rapide.
Si les pays asiatiques viennent en tête, le Vieux continent gagne rapidement du terrain. Le premier pays européen est le Danemark (8,6%), suivi par la Belgique et l'Islande (8,4%). Le Japon (7,1%) n'arrive qu'en dixième position, les Etats-Unis en 11ème (6,9%) et la Suisse en 13ème (6,3%). Fort des bons résultats enregistrés fin 2002, la France au 24ème rang (2,4%) s’inscrit désormais dans la moyenne de ses voisins européens, devant le Royaume-Uni et l’Italie mais derrière l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède.
Le vrai décollage du haut débit -et notamment de l’accès via ADSL- s’est fait en 2002 dans le monde. Sur de nombreux marchés, l’intensification de la concurrence entre opérateurs a provoqué une baisse des prix à la consommation, ce qui a stimulé la demande. Cet engouement s’explique également par le grand nombre de nouvelles applications qu’offre le haut débit. Ces liaisons vont permettre à la population internaute d’accéder aux informations beaucoup plus vite et beaucoup plus efficacement: jeux en réseau, réalité virtuelle, téléchargement de fichiers de musique, cinéma et vidéo.
Le public visé est également le monde de l’entreprise. Les services haut débit offrent une excellente infrastructure pour accéder à de nouveaux contenus: télémédecine, vidéoconférence multimédia, formation à distance, services de bibliothèque en ligne et commerce électronique. Reste que selon les estimations les plus sérieuses de Tim Kelly, responsable du département Statégies et Politiques de l’IUT à l’origine du rapport : «même s’il contribue à accélérer l’intégration de l’Internet dans nos vies quotidiennes, le haut débit n’est pas l’un des moteurs principaux de l’industrie comme l’était la téléphonie mobile ou l’Internet il y a une dizaine d’années».
par Myriam Berber
Article publié le 17/09/2003