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Internet grand public

La France sous le signe du haut débit

L’année 2003 s’annonce comme celle de l’Internet rapide. La France n’échappe pas au phénomène. Les connexions haut débit – ADSL et câble confondus- dépassent le nombre d’1,5 million de comptes ouverts.
La France est saisie par la fièvre du haut débit. La période des fêtes vient de toucher à sa fin. Et France Télécom a largement réalisé son objectif d’1,3 million d’abonnés à l’ADSL, tout fournisseurs d’accès confondu. La technologie ADSL (pour Asymetric Digital Subscriber Line) qui permet une connexion haut débit illimitée sur la ligne téléphonique classique sans pour autant occuper la ligne, prend forme dans l’Hexagone. Le nombre d’abonnés à l’ADSL a été multiplié par trois en un an contre 400 000 fin 2001. Même si l’ADSL est la principale technologie du marché haut débit en France, le câble n’est pas en reste. Le câblo-opérateur Noos affichait en novembre 2002 près de 150 000 utilisateurs. Et 350 000 internautes avaient recours aux lignes Numéris de France Télécom.

Le vrai décollage du haut débit s’est fait cet automne en France. La période des fêtes a confirmé cette tendance. Ces bons chiffres ont été rendus possibles grâce à la baisse des tarifs de gros ADSL proposés par l’opérateur historique France Télécom depuis le 15 octobre. Un foyer sur trois équipé d’un accès Internet haut débit à l’horizon 2007: c’est l’objectif du gouvernement français. .

De nouveaux contenus

Pour y parvenir, le Comité interministériel d’aménagement et du développement du territoire a décidé dans ce domaine un changement fondamental d'orientation, qui vise à assurer une simultanéité des offres commerciales de France Télécom et des opérateurs concurrents vis-à-vis des fournisseurs d’accès. LDCom, Free Telecom et Cegetel sont désormais en place pour concurrencer l’offre ADSL de l’opérateur historique. A l’heure actuelle, le marché du haut débit est dominé à 80% par Wanadoo, filiale Internet de France Télécom.

Fin 2001, 2,6% des ménages français avait un accès haut débit contre une moyenne dans l’Union européenne de 3,9%. Fort des bons résultats enregistrés fin 2002, la France s’inscrit désormais dans la moyenne de ses voisins européens, devant l’Espagne et l’Italie mais derrière l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède. Et très loin derrière de pays comme la Corée du Sud, le Canada ou les Etats-Unis, où près de 25% de l’ensemble des foyers disposent d’un accès haut débit.

L’utilité des liaisons à haut débit n’est plus à démontrer. Commerce électronique oblige, le public visé est d’abord le monde de l'entreprise. Le haut débit est un facteur capital pour le développement du commerce électronique dit «Business to Business». Mais les entreprises ne sont pas les seules concernées par le haut débit. Ces réseaux vont générer une nouvelle vague de demandes en matière de contenus. Les liaisons haut débit vont offrir à la population internaute des services de grande qualité: télémédecine, vidéoconférence multimédia, réalité virtuelle, transfert d'images, jeux en ligne, réseau multi-services, environnement, téléenseignement, «télébanking», cinéma, vidéo plein écran, télévision et publicité interactive.




par Myriam  Berber

Article publié le 03/01/2003