Russie
La crise Ioukos gagne le Kremlin
Après l'arrestation du tsar du pétrole Mikhaïl Khodorkovski, la démission attendue du chef de l'administration du Kremlin, Alexandre Volochine, le protecteur des oligarques bouleverserait les cartes politiques et économiques en Russie.
L'affaire Ioukos n'a pas fini de faire des vagues. Alexandre Volochine est encore en poste mais sa démission déjà annoncée par la presse russe ne serait plus qu'une question de jour. Nommé à la tête de l'administration présidentielle par Boris Eltsine en 1999, il est resté en place après l'élection de Vladimir Poutine.
Alexandre Volochine est considéré comme l'homme de la famille Eltsine. Une famille élargie puisqu'elle regroupe la plupart des oligarques. Tous ces entrepreneurs qui se sont enrichis à une vitesse et dans des proportions effarantes après la chute du mur de Berlin.
«KGBisation du gouvernement»
Le départ d'Alexandre Volochine ébranlerait la communauté des affaires russes bien plus que l'arrestation de Mikhaïl Khodorkovski. Les anciens du KGB proches de Vladimir Poutine aurait alors tout le pouvoir au Kremlin. La chute brutale de la Bourse a contraint le Premier ministre Mikhaïl Kassianov à lancer un appel au calme.
Il a demandé aux hommes d'affaires qui craignent une remise en cause des privatisations et une menace pour la démocratie de ne pas paniquer mais la presse elle aussi a réagi vivement en dénonçant une «KGBisation» du gouvernement.
Ecouter également
Ecoutez l’Invité du soir: Pierre Lorrain, spécialiste de la Russie. Il répond aux questions de Jean-François Cadet (29 octobre 2003, 8'06").
Alexandre Volochine est considéré comme l'homme de la famille Eltsine. Une famille élargie puisqu'elle regroupe la plupart des oligarques. Tous ces entrepreneurs qui se sont enrichis à une vitesse et dans des proportions effarantes après la chute du mur de Berlin.
«KGBisation du gouvernement»
Le départ d'Alexandre Volochine ébranlerait la communauté des affaires russes bien plus que l'arrestation de Mikhaïl Khodorkovski. Les anciens du KGB proches de Vladimir Poutine aurait alors tout le pouvoir au Kremlin. La chute brutale de la Bourse a contraint le Premier ministre Mikhaïl Kassianov à lancer un appel au calme.
Il a demandé aux hommes d'affaires qui craignent une remise en cause des privatisations et une menace pour la démocratie de ne pas paniquer mais la presse elle aussi a réagi vivement en dénonçant une «KGBisation» du gouvernement.
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par Béatrice Leveillé
Article publié le 29/10/2003