Côte d''Ivoire
Enquête franco-ivoirienne après la mort d’un enfant
Un petit garçon, Eric Yaho Kouassi âgé de 11 ans serait décédé des suites d’une blessure provoquée par un soldat français. Les gendarmes français et ivoiriens ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances réelles du drame.
A l’annonce de la mort du garçon Eric Yaho Kouassi, la cellule de communication de la force Licorne donne sa version des faits avant qu’une commission d’enquête conjointe n’apporte éventuellement des informations supplémentaires sur les circonstances réelles de la mort du jeune garçon.
Selon les autorités militaires, tout aurait débuté le 3 novembre en fin d’après-midi, aux alentours de 17 heures, au poste de surveillance de la force Licorne de Yamoussoukro. Un soldat français en faction aurait jeté une pierre dans le feuillage d’un arbre, intrigué qu’il était par des mouvements suspects dans l’arbre. Un enfant tombe de l’arbre «se relève et s’en va», précise le communiqué envoyé à l’AFP (Agence française de presse). L’enfant aurait fait une chute d’environ trois mètres.
Ce n’est que deux heures plus tard que l’enfant réapparaît accompagné de son frère aîné pour réclamer des soins. En effet l’enfant présentait une entaille frontale d’environ cinq centimètres qui a nécessité une prise en charge par les autorités militaires françaises. L’enfant et son frère sont conduits au poste de secours militaire de Daoukro où des points de suture ont été posés. Il était 21 heures. Selon le communiqué militaire les deux enfants auraient reçu un repas avant d’être conduits à l’hôpital civil de Daoukro vers 22h45. Le même communiqué précise qu’ils ont reçu la visite des autorités militaires médicales françaises le lendemain, 4 novembre, à 11h30. Elles auraient constaté «la propreté de la plaie suturée».
Procédure disciplinaire
Selon les autorités militaires françaises, l’hôpital de Daoukro aurait administré à titre préventif un traitement anti-tétanique au jeune garçon blessé. Mais à 12h22, l’hôpital aurait appelé le médecin militaire français pour l’informer que «l’enfant est dans un état convulsif». Une dizaine de minutes plus tard, le médecin militaire français serait arrivé sur les lieux, mais n’a pu constater que le décès de l’enfant.
Le commandant de la force Licorne, le général Pierre-Michel Joana, qui a rendu compte du déroulement des faits a aussi annoncé l’ouverture d’une «procédure disciplinaire» à l’encontre du militaire français responsable du jet de pierre. En soulignant l’état de choc dans lequel se trouve le soldat français, le commandant de la force Licorne a aussi présenté ses condoléances à la famille du défunt.
Selon les autorités militaires, tout aurait débuté le 3 novembre en fin d’après-midi, aux alentours de 17 heures, au poste de surveillance de la force Licorne de Yamoussoukro. Un soldat français en faction aurait jeté une pierre dans le feuillage d’un arbre, intrigué qu’il était par des mouvements suspects dans l’arbre. Un enfant tombe de l’arbre «se relève et s’en va», précise le communiqué envoyé à l’AFP (Agence française de presse). L’enfant aurait fait une chute d’environ trois mètres.
Ce n’est que deux heures plus tard que l’enfant réapparaît accompagné de son frère aîné pour réclamer des soins. En effet l’enfant présentait une entaille frontale d’environ cinq centimètres qui a nécessité une prise en charge par les autorités militaires françaises. L’enfant et son frère sont conduits au poste de secours militaire de Daoukro où des points de suture ont été posés. Il était 21 heures. Selon le communiqué militaire les deux enfants auraient reçu un repas avant d’être conduits à l’hôpital civil de Daoukro vers 22h45. Le même communiqué précise qu’ils ont reçu la visite des autorités militaires médicales françaises le lendemain, 4 novembre, à 11h30. Elles auraient constaté «la propreté de la plaie suturée».
Procédure disciplinaire
Selon les autorités militaires françaises, l’hôpital de Daoukro aurait administré à titre préventif un traitement anti-tétanique au jeune garçon blessé. Mais à 12h22, l’hôpital aurait appelé le médecin militaire français pour l’informer que «l’enfant est dans un état convulsif». Une dizaine de minutes plus tard, le médecin militaire français serait arrivé sur les lieux, mais n’a pu constater que le décès de l’enfant.
Le commandant de la force Licorne, le général Pierre-Michel Joana, qui a rendu compte du déroulement des faits a aussi annoncé l’ouverture d’une «procédure disciplinaire» à l’encontre du militaire français responsable du jet de pierre. En soulignant l’état de choc dans lequel se trouve le soldat français, le commandant de la force Licorne a aussi présenté ses condoléances à la famille du défunt.
par Didier Samson
Article publié le 07/11/2003