RFI
Le procès reporté au 20 janvier
Le procès du meurtrier présumé de Jean Hélène, le sergent Théodore Dago Sery, qui devait s'ouvrir ce lundi à Abidjan, a finalement été reporté au 20 janvier prochain.
C'est le procureur militaire Ange Kessi qui l'a annoncé dimanche à la télévision nationale. Cette décision est un soulagement pour les parties civiles et elle met fin à un long débat sur la date de ce procès. L'annonce du commandant Kessi met fin à plusieurs semaines de débat autour de la date du procès de Théodore Dago Sery.
Dès l'ouverture de l'enquête judiciaire en Côte d'Ivoire, le procureur militaire avait laissé entendre que tout serait bouclé avant la fin de l'année. Mais pendant plusieurs semaines, cette question de calendrier a fait l'objet d'un débat qui a largement dépassé l'affaire Jean Hélène, puisque la France souhaite que le procès ait lieu avant la visite à Paris du président Laurent Gbagbo, initialement prévue mi-décembre, avant d'être reportée à début 2004.
C'est la date du 22 décembre qui a d'abord été retenue pour l'ouverture. Au grand dam des avocats de la partie civile, puisque l'annonce n'a été faite que cinq jours avant le début du procès.
La décision ivoirienne est donc un soulagement pour sa famille de Jean Hélène dont plusieurs membres estiment qu'assister aux audiences fait partie du travail de deuil.
Et elle satisfait aussi les avocats, qui craignaient qu'une procédure trop accélérée nuise à la qualité du travail judiciaire.
Dès l'ouverture de l'enquête judiciaire en Côte d'Ivoire, le procureur militaire avait laissé entendre que tout serait bouclé avant la fin de l'année. Mais pendant plusieurs semaines, cette question de calendrier a fait l'objet d'un débat qui a largement dépassé l'affaire Jean Hélène, puisque la France souhaite que le procès ait lieu avant la visite à Paris du président Laurent Gbagbo, initialement prévue mi-décembre, avant d'être reportée à début 2004.
C'est la date du 22 décembre qui a d'abord été retenue pour l'ouverture. Au grand dam des avocats de la partie civile, puisque l'annonce n'a été faite que cinq jours avant le début du procès.
La décision ivoirienne est donc un soulagement pour sa famille de Jean Hélène dont plusieurs membres estiment qu'assister aux audiences fait partie du travail de deuil.
Et elle satisfait aussi les avocats, qui craignaient qu'une procédure trop accélérée nuise à la qualité du travail judiciaire.
par Christophe Champin
Article publié le 22/12/2003