Laïcité
Le projet de loi devant le Conseil des ministres
Le projet de loi sur la laïcité est examiné ce mercredi en conseil des ministres. Il stipule dans son article premier que «dans les écoles les collèges et les lycées publics le port de signes et tenues qui manifestent ostensiblement l'appartenance religieuse des élèves est interdit». Le texte sera présenté le 3 février devant les députés et il sera voté une semaine plus tard. Le débat n'est donc pas terminé.
Interdiction du port de signes religieux plutôt qu'interdiction des signes religieux, ostensibles plutôt que visibles dans le projet de loi sur la laïcité chaque mot compte. Le texte devait faire l'objet d'ultimes éclaircissements devant le conseil des ministres.
Il suscite en effet des réserves dans l'opposition et cause encore quelques troubles au sein de la majorité et de l'opinion publique. Mauvaise interprétation ou manque de clarté, le gouvernement va devoir jouer la carte de la pédagogie après une série de couacs.
Les musulmans partagés
La semaine dernière le ministre de l'Éducation nationale expliquait que barbes et bandanas pourraient être interdits dans l'enceinte de l'école. Le ministre des Affaires étrangères a lui exprimé son inquiétude car la loi pourrait être mal perçue à l'étranger. Jusqu'à présent le débat s'est focalisé autour de la question du foulard. Pourtant, le gouvernement le répète, le texte ne vise aucune religion. Son objectif est de lutter contre la montée des communautarismes.
Reste que de nombreux musulmans ont l'impression d'être montrés du doigt par le projet. Selon un sondage réalisé en début de semaine par l'institut CSA, 53% d'entre eux se disent opposés à la loi 42% y sont favorables.
A écouter également :
Frédérique Misslin, au micro de Frédérique Genot (28/01/2004, 4'24")
Il suscite en effet des réserves dans l'opposition et cause encore quelques troubles au sein de la majorité et de l'opinion publique. Mauvaise interprétation ou manque de clarté, le gouvernement va devoir jouer la carte de la pédagogie après une série de couacs.
Les musulmans partagés
La semaine dernière le ministre de l'Éducation nationale expliquait que barbes et bandanas pourraient être interdits dans l'enceinte de l'école. Le ministre des Affaires étrangères a lui exprimé son inquiétude car la loi pourrait être mal perçue à l'étranger. Jusqu'à présent le débat s'est focalisé autour de la question du foulard. Pourtant, le gouvernement le répète, le texte ne vise aucune religion. Son objectif est de lutter contre la montée des communautarismes.
Reste que de nombreux musulmans ont l'impression d'être montrés du doigt par le projet. Selon un sondage réalisé en début de semaine par l'institut CSA, 53% d'entre eux se disent opposés à la loi 42% y sont favorables.
A écouter également :
Frédérique Misslin, au micro de Frédérique Genot (28/01/2004, 4'24")
par Frédérique Misslin
Article publié le 28/01/2004