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Informatique

La nouvelle force de frappe d’Apple

Avec l'iMac G5, l'écran c'est votre ordinateur. 

		(Affiche : Apple)
Avec l'iMac G5, l'écran c'est votre ordinateur.
(Affiche : Apple)
Apple a donné, mardi 31 août à Paris, le coup d’envoi mondial de son nouveau iMac. Un ordinateur de bureau au design assez réussi qui s’inspire du célèbre iPod où tout -y compris l’unité centrale- est intégré dans l’écran plat. L’objectif pour la firme à la pomme est de reconquérir le marché informatique où il perd du terrain. Leader de la musique numérique, Apple ne cache pas que son service de musique en ligne iTunes Music Store et les ventes de son baladeur numérique iPod est un moteur de relance pour le groupe.

Apple n’a pas dérogé à la règle. Une fois encore fidèle à son slogan «Think different» (pensez autrement), Apple a présenté, mardi 31 août au cours de sa grand messe annuelle à Paris l’Apple Expo, son nouvel ordinateur iMac. Mais contrairement à la tradition, ce n’est pas Steve Jobs qui est venu l’annoncer en personne. A la place du charismatique patron d’Apple en convalescence suite à une opération chirurgicale pour un cancer du pancréas, le vice-président de la division marketing produit, Phil Schiller a annoncé sous les applaudissements de quatre mille personnes que «le nouvel iMac G5 sera disponible à la mi-septembre partout dans le monde, à des prix très agressifs. Le premier modèle sera commercialisé  à partir de 1 299 euros».

A quoi ressemble ce nouvel iMac ? Aujourd’hui en matière d’informatique, le credo est à l’intégration et à l’esthétisme. Conçu par les créateurs du iPod, le dernier né d’Apple qui devrait remplacer l’ancien iMac aux couleurs acidulées ne ressemble à aucun autre micro-ordinateur. Les designers d’Apple ont éliminé le superflu, miniaturisé l’indispensable c’est-à-dire l’unité centrale. Résultat : un ordinateur de bureau au design particulièrement réussi qui s’inspire du célèbre baladeur numérique, l’iPod lancé l’an dernier par le groupe de Steve Jobs. D’une épaisseur ne dépassant pas cinq centimètres, l’ordinateur tout blanc (comme le iPod) est logé derrière l’écran plat, qui présente dans sa tranche une fente pour le lecteur de DVD et des hauts parleurs. La connectique est tout entière rangée derrière l’écran. Les aficionados fortunés qui le doteront de l’option Wi-Fi, d’un clavier et d’une souris sans fil (disponibles en option) ne verront que le fil de l’alimentation troubler la beauté de l’objet.

100 millions de morceaux vendus

Techniquement parlant, l’iMac G5 est décrit comme une machine puissante avec son processeur cadencé à 1,6 ou 1,8 GHz. Seul souci : les 256 Mo de mémoire vive seront peut-être un peu juste pour certains spécialistes. Essentiellement destiné au grand public, trois modèles de 1299 à 2058 euros seront proposés à la vente. Ils se distinguent notamment par la fréquence de leur processeur de 1,6 ou de 1,8 GHz et par la taille de leur écran de 17 ou de 20 pouces. Au premier semestre 2005, le nouveau iMac s’accompagnera d’une nouvelle version du système d’exploitation Mac OS X baptisée «Tiger». Au menu de «Tiger» : 150 applications, dont une fonction recherche qui permet de retrouver rapidement un document parmi les centaines de milliers éparpillés sur le disque dur.

En pleine rentrée, le groupe de Steve Jobs compte sur ce nouveau ordinateur iMac G5 pour se refaire une place dans le secteur mondial informatique. Apple réduit depuis quelques années à moins de 5% du marché des ordinateurs, préfère se diversifier vers l’électronique grand public. Une résurrection plutôt réussie si l’on en croit les derniers chiffres du groupe.  L’inventeur du Macintosh a annoncé avoir triplé son résultat net (61 millions de dollars) au troisième trimestre 2004. Son baladeur numérique iPod a été en effet une véritable bouffée d’oxygène pour le groupe. Au troisième trimestre clos fin juin, Apple avait vendu 860 000 exemplaires d’iPod. Au total, depuis son lancement il y a deux ans, l’iPod s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires. Les ventes de son baladeur iPod sont également dopées depuis un an par son service payant de musique en ligne, «iTunes Music Store». Le magasin de Steve Jobs a annoncé cette semaine avoir franchi le cap de cinq millions de titres vendus en Europe, dix semaines après le lancement de ses services en ligne payants en Allemagne, Grande-Bretagne et France. Au niveau mondial, ses ventes s’élèvent à 100 millions de morceaux.



par Myriam  Berber

Article publié le 01/09/2004 Dernière mise à jour le 26/09/2005 à 14:35 TU