Otages français en Irak
Quatre mois de captivité pour Florence Aubenas
(Photos : <A href="http://www.rsf.org" target=_BLANK>www.rsf.org</A>)
Patience et discrétion... Quatre mois après l'enlèvement de Florence Aubenas et de son interprète irakien, les autorités françaises s'en tiennent à cette ligne de conduite, tout en distillant néanmoins quelques informations.
D'abord, les contacts avec les ravisseurs sont stabilisés, explique le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, même s'ils sont saccadés, interrompus par des périodes de silence mais toujours rétablis. Le chef du gouvernement souligne ensuite que plus de cent personnes travaillent jour et nuit à la libération des deux otages, à Paris, Bagdad, et dans d'autres capitales.
Logique crapuleuse
Sur les revendications, c'est apparemment le flou le plus complet: les exigences ne sont pas politiques, elles sont fluctuantes sans doute à cause de tensions internes à l'intérieur du groupe de ravisseurs. Cet enlèvement n'a aucun lien avec celui de Christian Chesnot et de Georges Malbrunot, et s'inscrit plutôt dans une logique crapuleuse, même si à Matignon on dément toute demande de rançon.
On dément également toute implication de
par Bruno Daroux
Article publié le 05/05/2005 Dernière mise à jour le 05/05/2005 à 11:55 TU