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Liban

Arrivée des premiers soldats italiens

Le débarquement des forces italiennes de l'opération Leonte (Litani, en italien), venues en renfort de la Finul, a commencé samedi 2 septembre. Le déploiement complet du contingent prendra plusieurs mois. 

		(Photo : AFP)
Le débarquement des forces italiennes de l'opération Leonte (Litani, en italien), venues en renfort de la Finul, a commencé samedi 2 septembre. Le déploiement complet du contingent prendra plusieurs mois.
(Photo : AFP)
Le débarquement des premiers soldats envoyés par l’Italie pour participer au renforcement de la Force des Nations unies au Liban (Finul), prévu par la résolution 1701 de l’ONU, marque une nouvelle étape dans la mobilisation militaire internationale pour mettre en place un dispositif destiné à assurer la paix au sud du pays. L’Italie devrait avec près de 3 000 hommes représenter, d’ici quatre mois, le contingent le plus important au sein de la force. La France a elle aussi commencé à envoyer des renforts. Et des pays comme l’Espagne, la Pologne ou l’Indonésie se sont d’ores et déjà engagés à participer à la Finul II.

Dans le bourdonnement de deux hélicoptères chargés de les surveiller, cinq zodiacs ont accosté à l'aube sur la plage d'un hôtel, les sept soldats italiens à bord de chaque embarcation, arborant le béret bleu des Nations unies et armés de mitraillette,  ont alors foulé le sable libanais, avant-garde d'un contingent, appelé à devenir le plus important de la Force des Nations unies au Liban (Finul).

Des soldats et du matériel

Avant d'accoster, ils ont inspecté le littoral, c'est d'ailleurs l'une des tâches de cette unité de reconnaissance, contrôler les plages, les fonds marins, les routes avant que le gros des troupes ne débarque. D'ici à demain soir, près de 900 militaires italiens débarqueront à Tyr, membre du régiment San Marco, une unité d'élite de fusiliers marins. Cent vingt autres arriveront sous 10 jours, appuyés par 132 véhicules à roues, 16 engins à chenille et 10 véhicules d'attaques blindés. Le matériel lui est déchargé dans le petit port de Nakoura, à 20 km au sud. Au large de Tyr, les navires de guerre italiens sont visibles, dont le porte-avion Garibaldi. Dans la ville, la rue principale  est désormais barrée d'une banderole aux couleurs du drapeau italien, installée par une commerçante qui annonce l'ouverture prochaine d'une pizzeria.



par Patrick  Adam

Article publié le 02/09/2006 Dernière mise à jour le 02/09/2006 à 13:42 TU