Arche de Zoé
La commission d'enquête française à N'Djamena
(Photo : AFP)
La commission d'enquête devrait se rendre à l'ambassade de France, mais aussi à la base militaire française à N'djamena et à Abéché.
Lors de leur arrivée au Tchad au mois d'août, les responsables de l'Arche de Zoé, Eric Breteau en tête, ont été reçus par les diplomates français. C'est l'ambassade de France qui a d'ailleurs demandé aux militaires français de l'opération Epervier de leur apporter un soutien logistique.
Les 21 et 27 août, des membres de l'Arche de Zoé ont été transportés par les avions militaires français, officiellement pour faire une mission de reconnaissance à l'est du Tchad. Ensuite le 19 septembre un transat français a aussi transporté du matériel qui a permis l'installation de l'Arche de Zoé à Abéché.
La ligne de défense des ministères français des Affaires étrangères et de la Défense est très claire : l'Arche de Zoé s'est présentée au Tchad sous le nom de Children Rescue, une organisation humanitaire de pompiers français sensée s'installer au Tchad pour deux ans et à aucun moment l'ambassade de France ou les militaires français n'auraient eu les moyens de faire le rapprochement entre les deux organisations, puisque les avertissements du Quai d'Orsay ne concernaient que l'Arche de Zoé.
Mais y a-t-il eu néanmoins dysfonctionnement au Tchad ou à Paris? C'est ce que la commission d'enquête doit déterminer puisque c'est Eric Breteau lui-même, président de l'Arche de Zoé, qui s'est présenté au Tchad en tant que chef de mission de Children Rescue et que Children Rescue avait la même adresse à Paris que l'Arche de Zoé.
par RFI
Article publié le 11/11/2007 Dernière mise à jour le 11/11/2007 à 07:46 TU