Article publié le 01/01/2008 Dernière mise à jour le 01/01/2008 à 08:52 TU
Hugo Chavez a improvisé une conférence de presse en présence des familles de certains otages.
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondante à Caracas, Angèle Savino
« Je n'ai aucun doute, le gouvernement colombien est en train de dynamiter la mission avec ses opérations militaires », a réitéré ce lundi soir Hugo Chavez.
Le mandataire vénézuélien a par ailleurs refusé l'idée d'un couloir humanitaire proposé par Alvaro Uribe : ce qui est convenu est une zone de cessez-le-feu, avec la garantie d'une observation internationale.
« J'accuse le président colombien de mentir », a-t-il ajouté, en se référant aux dernières déclarations d'Alvaro Uribe : les autorités colombiennes affirment que les FARC n'ont pas remis les otages, parce qu'il n'ont plus l'enfant Emmanuel avec eux.
Alvaro Uribe a déclaré que l'enfant aurait été remis à la Croix-Rouge il y a quelques jours, et demande à la mère de Clara Rojas, qui se trouve à Caracas, d'effectuer un test ADN.
Mais Hugo Chavez ne renonce pas à sa mission : « Il n'est pas impossible que nous parviennent les coordonnées des FARC, nous sommes toujours en contact avec le chef de la guerrilla », a-t-il déclaré.
A plusieurs reprises, un journaliste colombien lui a demandé si la direction des FARC n'avait pas perdu contact avec le groupe chargé de remettre les otages en liberté, mais sans obtenir de réponse.
A écouter
Président vénézuélien
« Qu'est-ce que vous allez faire ? Continuer 60 ans de plus ? Marulanda, Uribé, nous allons faire la paix, camarades ! »
01/01/2008 par Pierre Jabot
Président colombien
« Nous avons à nouveau accepté aujourd’hui la demande d’un couloir humanitaire… Nous sommes toujours disposés à donner les garanties de sécurité pour obtenir la libération inconditionnelle des otages...»
01/01/2008
Haut Commissaire pour la paix en Colombie
« Il n’y a pas de combat, la météo est optimale, et le gouvernement a donné toutes les garanties et continuera à le faire. Si l’opération n’est pas menée à bien, c’est clairement de la responsabilité des Farc…»
01/01/2008
... Le journaliste colombien rapporte aussi ces propos de Manuel Marulande, chef suprême de la guérilla, qui aurait dit : « cet enfant nous appartient à moitié et appartient à moitié aux autres...»
01/01/2008 par Stéphanie Schuller
A lire