Article publié le 14/01/2008 Dernière mise à jour le 14/01/2008 à 18:36 TU
Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez
Quarante-huit heures pour convaincre. C'est à peu près le temps qu'il faut à George Bush pour courtiser le roi Abdallah, lui proposer d'adhérer à ses efforts pour favoriser un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais aussi, et surtout, pourrait-on dire, pour éloigner la menace de l'Iran.
La montée en puissance de l'Iran chiite inquiète de plus en plus les pays sunnites du Golfe. Ces pays craignent en effet qu'une nouvelle guerre américaine éclate après celle d'Irak et qui serve de nouveau les intérêts iraniens.
Mais la question est de savoir si l'Arabie Saoudite est prête à sacrifier ses relations avec son voisin l'Iran ? Pas si sûr. D'autant que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, a récemment fait savoir que l'Arabie souhaitait « que l'harmonie et la paix prévalent entre les pays de la région ».
De son côté, George Bush, toujours aussi soucieux stratégiquement de la sécurité des pays arabes, propose à l'Arabie Saoudite une vente d'armes pour un montant de 20 milliards de dollars dont des bombes hypersophistiquées. Israël, qui dispose déjà de ces nouvelles armes pilotées par GPS, craint que ces bombes ne soient un jour utilisées contre son pays.
Sur la tournée de George Bush