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JO de Pékin

Le Congrès américain demande le boycott de la cérémonie

Article publié le 02/04/2008 Dernière mise à jour le 02/04/2008 à 04:56 TU

Le Congrès américain.(Photo : AFP)

Le Congrès américain.
(Photo : AFP)

La situation au Tibet continue de préoccuper les Américains. Au Congrès, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour demander à George Bush de boycotter, au moins, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Un élu républicain a même déposé un projet de loi à la Chambre des représentants visant à empêcher le président Bush d'assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin.

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

Un projet de loi qui viserait à interdire au président des Etats-Unis d’assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Le représentant qui est à l’origine du texte, un élu qui fait partie de l’aile la plus radicale du parti républicain, affirme que plusieurs parlementaires soutiennent son initiative.

Au Congrès on s’accorde à dire que le projet n’a rigoureusement aucune chance d’aboutir, mais l’effet d’annonce est réussi. Et l’inquiétude par rapport à la situation au Tibet transcende, une fois de plus, les clivages partisans.

Lettre ouverte à George Bush

Le Dalaï Lama en compagnie de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants des Etats-Unis, le 21 mars 2008.(Photo : Reuters)

Le Dalaï Lama en compagnie de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants des Etats-Unis, le 21 mars 2008.
(Photo : Reuters)

Une quinzaine de parlementaires ont ainsi envoyé une lettre ouverte au président américain, lui demandant de renoncer à son projet. « Il serait inconvenant que vous vous rendiez aux Jeux Olympiques en Chine », écrivent-ils.

Quant à la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, elle rentre d’un voyage en Inde au cours duquel elle est allée rendre visite au Dalaï Lama.

A son retour, elle a, elle aussi, estimé que l’option du boycott devait rester sur la table. Et elle a notamment jugé que George Bush devrait prendre sa décision en concertation avec les autres dirigeants occidentaux.