Article publié le 08/04/2008 Dernière mise à jour le 08/04/2008 à 03:59 TU
Le Premier ministre kosovar, Hashim Thaçi (à droite), le président Fatmir Sejdiu (au centre) et le président du Parlement lors de la cérémonie de signature du projet de la Constitution du Kosovo à la bibliothèque nationale de Pristina.
(Photo : AFP)
Le document a été signé par le président Fatmir Sejdiu, le Premier ministre Hashim Thaçi et le président du Parlement lors d’une réunion solennel à la bibliothèque nationale de Pristina.
La nouvelle Constitution ne sera pas soumise au vote et entrera en vigueur le 15 juin prochain. Elle présente une série de garanties pour les minorités, notamment pour la communauté serbe, et elle a été immédiatement approuvée par le représentant de l’Union européenne à Pristina, Peter Feith.
Garantir l’intégrité du territoire
Il est vrai que le document ne fut guère que reprendre les dispositions prévues par le plan de l’émissaire spéciale des Nations unies, Martti Ahtisaari.
Ainsi deux langues auront le statut de langue officielle, l’albanais et le serbe, tandis que le Turque ou le bosniaque auront un usage officiel dans certaines communes.
La Constitution est bien sûr supposée garantir l’intégrité du territoire du Kosovo mais les zones serbes sont déjà entrées dans une logique de partition et les garantis prévues par la Constitution risquent fort de ne pas suffire à rassurer la communauté serbe.
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