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Galileo : le satellite Giove-B en orbite

Article publié le 27/04/2008 Dernière mise à jour le 27/04/2008 à 10:06 TU

Giove-B, le second satellite-test du futur système de localisation européen Galileo a atteint dimanche son orbite. Le satellite européen a été lancé avec succès par une fusée Soyouz depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Giove-B, un cube de 500 kg construit par EADS Astrium Satellites et Thales Alenia Space, va prendre le relais du premier satellite test de Galileo Giove-A, lancé en décembre 2005.

Le satellite Giove-B a été lancé par la fusée Soyouz depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, le 27 avril 2008.(Photo : Reuters)

Le satellite Giove-B a été lancé par la fusée Soyouz depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, le 27 avril 2008.
(Photo : Reuters)

La mission de Giove-B est simple : expédié à 23 200 km de la Terre, là où évolueront après 2010 la trentaine de satellites de la constellation Galileo qui affranchira l’Europe du seul GPS américain, il permettra de mieux tester une horloge étonnante de précision qui permettra à Galileo de localiser des éléments mobiles au mètre près.

Cette fameuse localisation par satellite repose essentiellement sur deux éléments : la triangulation réalisée par le positionnement d’un mobile à l’aide de trois satellites, et surtout le temps de parcours du signal entre les satellites et le mobile. Plus cette mesure de temps est précise, plus précise est la localisation de l’automobile, du camion, du navire ou encore de l’avion concerné.

Seconde mission de Giové-B : il doit démontrer, pour les utilisateurs,  l’interopérabilité entre le GPS américain et le système européen Galileo. Autrement dit, si l’un fait défaut, l’autre doit pouvoir se substituer à lui sans que l’utilisateur ne s’en aperçoive.

Une date maintenant : les 4 premiers satellites de la constellation Galileo seront lancés simultanément au cours du premier semestre 2010. Si bien sûr Giove-B donne toute satisfaction…

Jacques Barrot

Commissaire européen aux Transports.

« C’était là le moyen d’affirmer l’autonomie de l’Europe, sa capacité d’être à l’avant-garde des technologies les plus performantes du nouveau siècle ».

écouter 00 min 59 sec

27/04/2008 par Pierre Benazet