Article publié le 16/05/2008 Dernière mise à jour le 16/05/2008 à 07:05 TU

Les aides parviennent au compte-gouttes aux victimes car les organisations humanitaires ont des difficultés à travailler.
(Photo : Reuters)
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a critiqué vivement le refus par la junte birmane de toute opération d'aide internationale massive. Le chef de la diplomatie française qui s'exprimait lors d'une interview télévisée a ainsi déclarée « Nous sommes en train de passer de non-assistance à personne en danger à crime contre l'humanité ».
Ministre des Affaires étrangères
« Je pense qu'il y a une nécessité de protéger. Il faut qu'au dessus des souverainetés d'Etats, surtout celles qui ne sont pas respectables, il y ait un sens de l'humanitaire que j'ai appelé le devoir d'ingérence. »
Le responsable des affaires humanitaires de l'ONU, John Holmes devrait arriver dans les prochains jours sur place pour tenter de convaincre la junte au pouvoir d'ouvrir le pays à l'aide internationale.
Secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des affaires humanitaires
« Nous arrivons à travailler en Birmanie car ils sont ouverts en ce qui concerne les choses matérielles. Là où il y a un peu plus de problèmes, c'est avec les étrangers. Je voudrais dialoguer avec les autorités. »
Pour l'instant la situation n'évolue pas et les travailleurs humanitaires sur place ont toujours beaucoup de mal à faire leur travail.
Médecin sans frontières
« Aujourd'hui, on inverse la dynamique, c'est le personnel international qui est basé à Yangon (Rangoon) qui va se mettre au service du personnel national qui va appuyer ses populations. »
 
Sur le même sujet