Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Sommet des Amériques

Les FARC au cœur du sommet de l’OEA

Article publié le 04/06/2008 Dernière mise à jour le 04/06/2008 à 09:46 TU

Cérémonie d'ouverture du 38ème sommet de l'OEA, en Colombie, le 1er juin 2008.(Photo : AFP)

Cérémonie d'ouverture du 38ème sommet de l'OEA, en Colombie, le 1er juin 2008.
(Photo : AFP)

Dans un violent échange verbal devant l'Assemblée générale de l'OEA, l'Organisation des Etats américains, en Colombie, le Venezuela a accusé les Etats-Unis de vouloir provoquer un conflit entre les pays d'Amérique latine. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Nicolas Maduro, a ainsi répondu au sous-secrétaire d'Etat américain, John Negroponte qui a déclaré lundi que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) avaient « cherché refuge au Venezuela ». Ce dossier épineux de la guérilla colombienne était au cœur de l'Assemblée générale de l'OEA. Alors que l'organisation fêtait les 60 ans de sa fondation, les divisions entre certains de ses 34 Etats membres persistent, notamment entre la Colombie et l'Equateur.

La 38ème Assemblé générale de L'Organisation des Etats américains n'a pas réussi à venir à bout des tensions entre l'Equateur et la Colombie. Depuis le raid de l'armée colombienne sur un campement des FARC en territoire équatorien, début mars - qui a couté la vie à Raul Reyes, numéro 2 des FARC - les relations diplomatiques entre les deux pays sont toujours au point mort.

Lors d'une réunion extraordinaire de l'OEA le 17 mars à Washington, Bogota et Quito s'étaient engagées à des négociations afin de normaliser leurs relations bilatérales.

Points de discorde

Mardi, dans la ville colombienne de Medellin, les deux ministres des Affaires étrangères ont tenu une réunion d'information sur ces négociations sans toutefois pouvoir annoncer un résultat concret.

Plusieurs points posent toujours problème, notamment l'indemnisation exigée par Quito pour les victimes de l'attaque colombienne en territoire équatorien.

Par ailleurs, les deux pays ne sont toujours pas tombés d'accord sur la manière d'assurer la sécurité de leur frontière commune.

En outre, l'Equateur a exigé l'ouverture d'une enquête de l'Organisation des Etats américains sur les fichiers informatiques de Raul Reyes, espérant qu'elle prouvera son absence de liens avec les FARC. La demande a été acceptée par l'OEA.