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Etats-Unis / Iran

Nucléaire : un émissaire de Washington autour de la table

par  RFI

Article publié le 16/07/2008 Dernière mise à jour le 16/07/2008 à 14:47 TU

Saïd Jalili, négociateur iranien du dossier nucléaire (g) et William Burns, sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques (d).(Photo : Reuters/AFP)

Saïd Jalili, négociateur iranien du dossier nucléaire (g) et William Burns, sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques (d).
(Photo : Reuters/AFP)

Un diplomate américain de haut rang, William Burns, assistera pour la première fois à des pourparlers sur le dossier nucléaire iranien entre représentants iraniens et représentants du groupe des six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) sur le dossier nucléaire européen, à Genève ce week-end. Une première pour l'administration Bush.

Samedi, le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires politiques, William Burns sera à Genève avec le chef de la diplomatie européenne Javier Solana pour entendre le négociateur iranien, Saïd Jalili. Ce dernier doit expliciter sinon moduler la réponse de Téhéran à la dernière offre internationale. Selon Javier Solana qui l'a déjà reçue, cette réponse est « difficile et compliquée », dit-il. Selon le diplomate européen, elle mérite analyse précise-t-il, avant de décider de la suspension ou au contraire du renforcement des sanctions actuellement en vigueur.

Jusqu'à présent en tout cas, rien n'est parvenu à convaincre l'Iran de renoncer à l'enrichissement d'uranium qui pourrait en faire une puissance nucléaire. Et pour sa part, l'administration Bush s'était toujours refusée à toute négociation même indirecte avec le régime islamiste. Celui-ci vient par ailleurs de tester des missiles capables d'atteindre Israël et rien n'indique qu'il renonce à ce qu'il considère comme un choix souverain en matière de nucléaire.

De son côté, Washington assure que sa position n'a pas changé d'un iota et que William Burns n'a pas mission de négocier quoi que ce soit à Genève. Et c'est même cette détermination et non point l'espoir d'un virage que William Burns devrait signifier à Téhéran par sa seule présence à Genève.

Le réchauffement des relations entre l'Iran et les Etats-Unis

« La décision américaine d’envoyer un représentant aux négociations de Genève intervient alors que le président Mahmoud Ahmadinejad a adopté un ton plus modéré à l'égard des Etats-Unis. »

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16/07/2008 par Siavosh Ghazi