par RFI
Article publié le 16/09/2008 Dernière mise à jour le 16/09/2008 à 22:03 TU
La délégation des 26 ambassadeurs de l'OTAN a achevé, mardi, une visite de deux jours à Tbilissi. Au lendemain du premier conseil OTAN-Géorgie à Tbilissi, les délégués se sont rendus à Gori, une ville proche de l'Ossétie du Sud, qui a été particulièrement touchée pendant le conflit. Les représentants de l'OTAN ont réaffirmé leur soutien à la Géorgie.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer (g) et le président géorgien Mikheïl Saakachvili, le 16 septembre 2008.
(Photo: Reuters)
Pour le secrétaire général de l'OTAN, « la voie de l'OTAN reste grande ouverte à la Géorgie ».
Jaap de Hoop Scheffer a pourtant reconnu qu'il y avait quelques réticences à l'adhésion de la Géorgie au sein de l'Alliance atlantique.
Le conflit en Géorgie avait creusé les divisions entre les pays membres de l'OTAN avec, d'un côté, les partisans d'un rapprochement rapide, qui permettrait de mettre la Géorgie à l'abri de l'influence de Moscou. Et de l'autre, les pays plus méfiants, craignant d'être impliqués contre leur volonté dans un conflit avec la Russie.
Ces divisions persistent aujourd'hui. Mais dans ses déclarations, l'OTAN réitère son soutien à Tbilissi et ne fléchit pas face à la Russie.
Jaap de Hoop Scheffer a prévenu : « Moscou devrait se garder d'entraver l'élargissement de l'OTAN, car ce processus se poursuivra ». Il a également ajouté que « l'OTAN ne se laisserait pas impressionner par la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie ».
Mais l'Alliance atlantique ne s'enferme pas non plus dans une logique de confrontation. « Punir la Russie n'est pas une voie d'avenir », a affirmé le secrétaire général de l'OTAN, avant de conclure : « La voie, c'est d'aider la Géorgie ».
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