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ONU / Piraterie

Soutien de l'ONU à l'opération navale de l'UE contre les pirates

Article publié le 02/12/2008 Dernière mise à jour le 03/12/2008 à 21:57 TU

La frégate française Courbet est déjà dans le golfe d'Aden et a effectué plusieurs missions de sécurisation.(Photo : AFP)

La frégate française Courbet est déjà dans le golfe d'Aden et a effectué plusieurs missions de sécurisation.
(Photo : AFP)

Le Conseil de sécurité continue à s'inquiéter de l'augmentation du nombre d'actes de piraterie au large de la Somalie. Les quinze membres du Conseil ont unanimement adopté, mardi, la résolution 1846, qui renouvelle pour un an l'autorisation accordée aux Etats qui patrouillent le secteur de poursuivre les pirates dans les eaux territoriales somaliennes et de faire usage de la force.

Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion

Par cette résolution, le Conseil de sécurité donne sa bénédiction aux efforts de l'Union européenne pour lutter contre la piraterie en Somalie. L'opération Atalanta, qui sera la première opération navale de l'UE, doit commencer aux alentours du 8 décembre. Elle permettra le déploiement d'une demi-douzaine de bâtiments européens, avec pour mission première de protéger les navires du Programme alimentaire mondial (PAM) qui apportent de l'aide aux Somaliens.

Le texte devrait rassurer les pays qui, avant de participer, souhaitaient une couverture juridique de l'ONU. Ces efforts s'ajoutent à ceux de l'Otan, des Etats-Unis, de l'Inde, de la Malaisie ou du Danemark.

C'est la troisième fois en six mois que le Conseil de sécurité adopte une résolution pour lutter contre l'augmentation rapide des actes de piraterie au large de la Somalie. La première résolution autorisait les Etats, en accord avec le gouvernement somalien, à poursuivre les pirates jusque dans les eaux territoriales somaliennes. La seconde encourageait tous les pays à lutter contre la piraterie. Celle-ci renouvelle la première, qui arrivait à expiration. Elle demande aussi aux Etats de s'assurer que les pirates capturés puissent être traduits en justice et non, comme c'est parfois le cas, relâchés faute de savoir quel pays est habilité à les juger.

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