Article publié le 10/01/2009 Dernière mise à jour le 10/01/2009 à 07:03 TU
La station gazière de Nezvizh,en Biélorussie, alimente encore la Pologne avec du gaz russe.Une partie du gaz russe destiné à l'Allemagne transite aussi par la Biélorussie, qui a augmenté ses tarifs de transit ce mercredi.
(Photo : AFP )
Avec notre correspondant à Moscou, Thierry Parisot
Pour l'instant, personne n'a signé le bon document, celui qui autorise à la fois la venue d'observateurs russes en Ukraine et l'arrivée d'observateurs ukrainiens en Russie. Mais si l'on en croit les uns et les autres, c'est comme si c'était fait : l'Ukraine annonce qu'elle va signer ce protocole dès que possible, et la Russie promet d'apposer elle aussi sa signature au bas de l'accord... dès que Kiev aura signé.
Alors, si tout le monde est d'accord, pour quoi ne pas s'engager, dès maintenant ? Eh bien, tout simplement, parce que la négociation n'est pas terminée : on continue de discuter en effet la composition exacte de la mission d'observateurs. Pas de problème en ce qui concerne les Européens : ils viennent soit des enteprises clientes de Gazprom, soit de la Commission européenne, à Bruxelles. C'est plus compliqué pour ce qui est des Russes : les Ukrainiens auraient du mal à accepter la présence dans leurs stations de représentants de Gazprom. L'éternelle rivalité entre le président Viktor Iouchenko et son Premier ministre Ioulia Timochenko ne facilite pas non plus la négociation.
Mais le président en exercice de l'Union européenne, le Premier ministre tchèque Mirek Topalonek est optimiste : la signature du document ne fait aucun doute, dit-il... il reste seulement quelques détails techniques à régler.
Une fois le robunet de gaz rouvert, il faudra aux Européens encore trois jours de patience avant de recevoir le précieux liquide.
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09/01/2009 à 01:20 TU