Revue économie
C’est la chute des bourses dans le monde qui fait la une de la presse économique
« Les banques font replonger les bourses », c’est la une des pages économie du Figaro qui poursuit « le CAC 40 a rechuté hier de 4,5%. Les actions des banques ont en effet subi un sévère recul après la publication d’une perte de près de 5 milliards d’euros enregistrée par la première banque allemande, la Deutsche Bank au quatrième trimestre ». Et pour ne rien arranger écrit la Tribune « en Allemagne (toujours) l’activité économique s’est fortement contractée au dernier trimestre. Dans le même temps un pays de la zone euro, la Grèce a vu sa note dégradée par l’agence de notation Standard And Poor’s... ». « Les bourses » poursuit le journal « ont surtout subi de plein fouet l’annonce d’une publication de piètres ventes de détail aux Etats-Unis ».
Eh oui « l’entrée dans une nouvelle année » selon les Echos « n’a pas effacé comme par magie des statistiques toujours mauvaises et des résultats d’entreprises décevants ». Et « de l’avis de nombreux analystes la tendance ne va pas s’améliorer tout de suite ». Pour l’éditorialiste François Vidal « une chose est sûre : le volet financier de la crise est loin d’être terminé ». Un point de vue partagé par le président de la banque JP Morgan, la troisième banque des Etats Unis, qui estime en première page du Financial Times que « l’année 2009 sera lugubre ».
Autre titre de la presse économique : l’économie chinoise qui passe au troisième rang mondial
C’est à la une du quotidien les Echos selon lequel : « Avec un produit intérieur brut estimé à 3500 milliards de dollars, la Chine devance maintenant l’Allemagne et talonne le Japon ». Et pourtant, écrit l’éditorialiste Dominique Seux, « le paradoxe est frappant. C’est au moment où elle accède officiellement à la place convoitée de troisième économie mondiale que la Chine s’inquiète pour elle-même et inquiète ». « La crise mondiale souligne les fragilités d’un modèle qui n’avance que sur une jambe : celle de la croissance à deux chiffres ». Le ralentissement de cette croissance pour cause de crise conduit des milliers d’usines à fermer leurs portes. Les millions de paysans qui affluent dans les villes ne trouvent plus de travail. Du coup l’absence de filets sociaux se fait cruellement sentir.
par Marie Dupin
[15/01/2009]
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