par RFI
Article publié le 30/01/2009 Dernière mise à jour le 30/01/2009 à 18:33 TU
Antananarivo ville morte, le 29 janvier 2009. Un détachement de gendarmes est déployé à l'extérieur des centres commerciaux pour assurer la sécurité.
( Photo : Richerd Bouhet/ AFP )
Antananarivo n'était pas complètement ville morte, hier, et tournait au ralenti. En coulisses, en revanche, la politique s’est activée. Le président Marc Ravalomanana a rencontré les représentants des églises chrétiennes, très influentes à Madagascar. Et alors qu'il avait déclaré mercredi ne plus vouloir rencontrer le maire, après le rendez-vous manqué de la veille, il s'est montré hier plus ouvert au dialogue, afin que la population ne souffre pas davantage de la situation qui prévaut depuis le début de la semaine.
« Les saccages, les pillages, les affrontements sans compter le couvre feu ont fortement perturbé l'activité économique de la capitale. Ce jeudi, plus de 200 personnes se sont rassemblées Place du 13 mai pour protester contre l'opération ville morte...».
Les religieux souhaitent maintenant être reçus par Andry Rajoelina pour le convaincre de s'asseoir, lui aussi, autour de la table. Mais confiant dans le mouvement populaire qu'il a insufflé, le jeune homme exige la mise en place d'un gouvernement de transition.
Une rencontre officielle semblant improbable ce vendredi, le rassemblement de samedi à l'appel d'Andry Rajoelina permettra de mesurer la popularité du mouvement de contestation. Son image a été écornée par les pillages qui ont eu lieu dans la capitale et en province, et pour lesquels chaque camp se rejette la faute. A moins qu'une troisième force ne soit secrêtement impliquée.
« Andry Rajoelina est desormais prêt à renconter le Président si et seulement si, les négociations portent sur la mise en place d'une autorité de transition. Le jeune maire compte bien décrocher le poste...».
Le Madagascar dans la presse
30/01/2009 à 07:06 TU
A lire