Article publié le 06/02/2009 Dernière mise à jour le 06/02/2009 à 19:02 TU
Le président français Nicolas Sarkozy (c) et des responsables de la première centrale nucléaire française de nouvelle génération EPR à Flamanville, lors de sa visite le 6 février 2009.
(Photo : Reuters)
Avec notre envoyée spéciale à Flamanville, Marie Dupin
La France doit devenir exportatrice d’énergie et vendre ses EPR au monde : c’est Le message principal du discours de Nicolas Sarkozy à Flamanville. Le chef de l’Etat a répondu point par point aux critiques des organisations écologiques qui l'accuse d’être le représentant de commerce des groupes nucléaires au détriment des énergies renouvelables. Mais, pour Nicolas Sarkozy, les deux ne sont pas incompatibles : la décision de construire un deuxième réacteur de troisième génération, avant la mise en service du premier, ne remettrait pas en cause l’objectif de 20% d’énergie propre d’ici 2020.
Le chef de l’Etat a aussi vivement défendu l’implication de plus en plus grande de groupes privés dans le secteur de l’énergie. Il se félicite d’avoir proposé à EDF de travailler avec GDF-Suez. Il a aussi évoqué de nouveau l’avenir du groupe Areva, il souhaite que des partenariats industriels aboutissent prochainement. Enfin, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu’il allait réfléchir à la possibilité d’un troisième EPR dans les années à venir.
« Un EPR, c'est environ 12 milliards de kilowatts produits par an et au prix du marché européen, c'est 600 millions d'euros d'exportation ; j'attends celui qui viendra me dire qu'on n'en a pas besoin. »
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