Article publié le 23/02/2009 Dernière mise à jour le 24/02/2009 à 02:50 TU
Andry Rajoelina (g), le maire sortant d'Antananarivo, et le président Marc Ravalomanana (d).
( Photo : Reuters/ Montage RFI )
A la sortie, Monseigneur Odon Razanakolona, qui joue le rôle de médiateur au nom des églises malgaches, a parlé d’un « grand pas » vers la résolution de la crise. Mais il n’en a pas dit plus, arguant que la tenue au secret de la discussion était importante.
La présidence a respecté cette ligne de conduite, ne donnant pas davantage de détails sur cette petite heure de dialogue. Une rencontre qui, cette fois, a eu lieu au frais, dans une salle polyvalente, loin de la touffeur du centre d’Antananarivo.
Mais à l’intérieur, à écouter l’entourage de Andry Rajoelina : « L’ambiance avait l’air assez chaude. L’ordre du jour n’a pas été respecté. Le président a parlé de complètement autre chose », nous disait tout à l’heure un proche de l’opposant.
Le dialogue n’est pas rompu
Pas sûr donc que l’on ait tant avancé que cela, mais le dialogue n’est pas rompu pour autant. Il devrait se poursuivre demain, dans un lieu encore tenu secret. Des plans de sortie de crise existent, mais conviendront-ils aux deux parties ? Un échec des négociations aboutirait irrémédiablement à une radicalisation des positions.
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