par RFI
Article publié le 16/08/2009 Dernière mise à jour le 16/08/2009 à 02:39 TU
De g à d : Ali Bongo, fils du président défunt et candidat du parti au pouvoir, l'ancien ministre gabonais de l'Intérieur André Mba Obame et l'ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, tous deux dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG).
(Photos : AFP / gaboneco.com)
Jean Eyéghé Ndong, ex Premier ministre et, lui aussi, dissident du parti présidentiel, a donné le ton de sa campagne en tenant son premier meeting sur la place de l’Indépendance, au centre ville, où il s’est présenté comme « le candidat du courage ».
Le pasteur Georges Bruno Ngoussi était dans la salle de conférence internationale de la cité de la démocratie. Il a expliqué à ses partisans la révélation divine qui fera de lui le quatrième président gabonais. En attendant le lancement de sa campagne dimanche, Zachari Myboto a présenté son équipe de combat.
Grève de la faim
Quatre présidentiables ont, dans une déclaration commune, affirmé être prêts à se désister pour une candidature unique. Plus original, Bruno Ben Moubamba, candidat sans étiquette issu de la société civile, a lancé sa campagne par une grève de la faim. Il dénonce les conditions de préparation du scrutin, qu’il juge entaché d’irrégularités et réclame le report du vote.
De son coté, Ali Ben Bongo, fils du président défunt et candidat du parti au pouvoir, tiendra son premier meeting de campagne dimanche après-midi.
Président de l'Union du peuple gabonais (UPG)
« La campagne présidentielle s'ouvre avec une liste d'1,2 millions d'électeurs alors que nous ne sommes qu'1,5 millions d'habitants au Gabon. Le "toilettage" indispensable avant chaque élection n'a pas été fait ; vous imaginez la suite des évènements. »
Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG)
« Les oppopsants n'ont plus raison de craindre. Nous espérons qu'ils vont participer sereinement au processus électoral. »