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Gabon

Début de campagne présidentielle à Libreville

par  RFI

Article publié le 16/08/2009 Dernière mise à jour le 16/08/2009 à 02:39 TU

Vingt-trois candidats briguent le fauteuil présidentiel au Gabon, pour succéder au président défunt, Omar Bongo. La campagne a débuté samedi dans la capitale Libreville. Les gabonais se rendront aux urnes le 30 août.
De g à d : Ali Bongo, fils du président défunt et candidat du parti au pouvoir, l'ancien ministre gabonais de l'Intérieur André Mba Obame et l'ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, tous deux dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG).(Photos : AFP / gaboneco.com)

De g à d : Ali Bongo, fils du président défunt et candidat du parti au pouvoir, l'ancien ministre gabonais de l'Intérieur André Mba Obame et l'ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, tous deux dissidents du Parti démocratique gabonais (PDG).
(Photos : AFP / gaboneco.com)

Devant ses partisans, rassemblés au nord de Libreville, André Mba Obame, dissident du Parti démocratique gabonais (PDG), a démontré qu’il était une véritable « bête » politique. Il a axé son propos sur la transparence du scrutin : « Nous allons gagner parce que nous connaissons le système électoral » a-t-il lancé à ses partisans.

Jean Eyéghé Ndong, ex Premier ministre et, lui aussi, dissident du parti présidentiel, a donné le ton de sa campagne en tenant son premier meeting sur la place de l’Indépendance, au centre ville, où il s’est présenté comme « le candidat du courage ».

Le pasteur Georges Bruno Ngoussi était dans la salle de conférence internationale de la cité de la démocratie. Il a expliqué à ses partisans la révélation divine qui fera de lui le quatrième président gabonais. En attendant le lancement de sa campagne dimanche, Zachari Myboto a présenté son équipe de combat.

Grève de la faim

Quatre présidentiables ont, dans une déclaration commune, affirmé être prêts à se désister pour une candidature unique. Plus original, Bruno Ben Moubamba, candidat sans étiquette issu de la société civile, a lancé sa campagne par une grève de la faim. Il dénonce les conditions de préparation du scrutin, qu’il juge entaché d’irrégularités et réclame le report du vote.

De son coté, Ali Ben Bongo, fils du président défunt et candidat du parti au pouvoir, tiendra son premier meeting de campagne dimanche après-midi.

Pierre Mamboundou

Président de l'Union du peuple gabonais (UPG)

« La campagne présidentielle s'ouvre avec une liste d'1,2 millions d'électeurs alors que nous ne sommes qu'1,5 millions d'habitants au Gabon. Le "toilettage" indispensable avant chaque élection n'a pas été fait ; vous imaginez la suite des évènements. »

16/08/2009


Faustin Boukoubi

Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG)

« Les oppopsants n'ont plus raison de craindre. Nous espérons qu'ils vont participer sereinement au processus électoral. »

16/08/2009